Plus tôt dans la journée, L’Association des produits forestiers du Canada (APFC) a publié la déclaration suivante concernant un rapport sur les émissions de carbone publié par des activistes antiforesterie :
« L’approche du gouvernement canadien en matière de déclaration et de comptabilisation du carbone forestier continue d’être fondée sur la science et les données probantes. Cette approche est conforme aux lignes directrices de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
L’aggravation du régime des feux transforme radicalement le bilan carbone du Canada et met en péril la vie des personnes, les infrastructures essentielles, la qualité de l’air, ainsi que la santé et la résilience de nos forêts. La collaboration en vue d’atténuer ces futurs risques d’incendie doit être une priorité nationale absolue pour chacun d’entre nous.
La dernière saison des feux de forêt et la dévastation de la ville de Jasper et du parc national de Jasper illustrent clairement la nécessité pour le Canada d’intensifier les mesures proactives afin de réduire le risque d’incendie. L’aménagement forestier est un outil essentiel pour nous aider à atteindre cet objectif, au même titre que la cartographie des zones de feu, la création d’un plus grand nombre de coupe-feu et le recours accru aux traitements d’éclaircissement et aux brûlages dirigés et culturaux.
Notre secteur et ses travailleurs ont un rôle important à jouer dans la réduction des risques d’incendie et des émissions qui y sont liées, non seulement par l’aménagement actif et la régénération des forêts, mais aussi par la fabrication de produits à base de bois et de bioénergie qui contribuent à réduire l’empreinte carbone de nos maisons, de nos entreprises, de nos villes et de nos villages.
Les principaux pays forestiers dotés de plans de décarbonisation ambitieux, comme la Finlande et la Suède, reconnaissent depuis longtemps que le bois et les produits à base de bois sont un élément clé du plan d’action visant à réduire les émissions de carbone.
Pour en savoir plus sur la manière dont le secteur forestier et les travailleurs canadiens peuvent soutenir la résilience des forêts et atténuer l’aggravation des incendies et des émissions de carbone, veuillez consulter le rapport : Comment le secteur forestier canadien peut soutenir la résilience face aux feux de forêt.
Pour en savoir plus sur la façon dont le Canada peut devenir un chef de file en matière de foresterie intelligente face au climat (FIC), veuillez consulter le rapport : La foresterie intelligente face au climat pour un environnement, une économie et des communautés durables.
Pour en savoir plus sur la façon dont le secteur peut contribuer à réduire les émissions à l’échelle nationale tout au long de la chaîne de valeur forestière, veuillez consulter le rapport : Atténuation des changements climatiques dans le secteur des produits forestiers du Canada : Feuille de route vers la carboneutralité.
Ce travail est important et complexe. Il nécessitera une approche de l’ensemble de la société qui inclut les travailleurs forestiers canadiens et l’aménagement forestier actif comme partie de la solution pour l’environnement et notre économie. »
L’APFC offre une voix, au Canada et à l’étranger, aux producteurs canadiens de bois, de pâtes et de papiers et de bioproduits à base de bois pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l’environnement. Le secteur canadien des produits forestiers, dont les revenus annuels dépassent 97 milliards de dollars, est l’un des plus importants employeurs du pays. Il est présent dans des centaines de collectivités et procure 200 000 emplois directs et plus de 370 000 emplois indirects dans l’ensemble du pays. Nos membres se sont engagés à collaborer avec les dirigeants autochtones, les organismes gouvernementaux et d’autres parties prenantes clés pour élaborer un plan d’action pancanadien visant à faire progresser la santé des forêts, tout en soutenant les travailleurs, les communautés et notre environnement à long terme.