Nous aimerions d’abord remercier l’équipe de l’APFC, le conseil d’administration de l’APFC et les bénévoles de nos sociétés membres pour leur bon travail et leur soutien en 2024.
En ce début d’année, alors que nous sommes confrontés à des changements d’orientations politiques et à des défis géopolitiques croissants, il est encore plus important que le secteur forestier canadien travaille ensemble et parle d’une seule voix.
L’APFC ne pourrait pas faire ce qu’elle fait sans l’engagement de ses associations nationales et provinciales du secteur forestier partenaires de tout le pays. Nous sommes également reconnaissants du soutien des nombreux dirigeants et groupes autochtones, syndicaux, environnementaux et communautaires avec lesquels nous avons travaillé cette année. Enfin, nous remercions tout particulièrement nos partenaires mondiaux du réseau du Conseil international des associations forestières et papetières (ICFPA).
Tous les défis offrent des possibilités, et l’APFC sert de lieu de rencontre au secteur forestier canadien pour générer des idées, résoudre des problèmes et accomplir un travail significatif.
Les enjeux mondiaux en matière de commerce, de réglementation et de normes de durabilité ont pris de l’ampleur et nous avons réagi en augmentant de façon proportionnelle le travail de l’APFC sur la scène internationale, transmettant le message de la foresterie canadienne à des dizaines de pays dans le monde.
Qu’il s’agisse du rôle actif de l’APFC dans les discussions des Nations Unies, de la présentation de l’histoire de la foresterie canadienne à la conférence de la COP sur les changements climatiques en Azerbaïdjan ou de nos efforts pour combler les lacunes du Règlement de l’Union européenne sur les produits sans déforestation (EUDR) en collaboration avec nos partenaires autochtones et syndicaux, nous devons continuer à faire davantage pour faire connaître l’histoire de nos forêts, de nos gens et de nos produits au monde.
Dans notre pays, nous avons continué à plaider et à jeter les bases d’un meilleur environnement politique qui soutiendra et créera les emplois, renforcera notre main-d’œuvre, réduira le risque d’incendies catastrophiques et aidera le Canada à bâtir plus de maisons.
Les rapports publiés cette année, notamment Feuille de route pour le bois massif, Libérer une main-d’œuvre prête pour l’avenir et Comment le secteur forestier canadien peut soutenir la résilience aux feux de forêt, fournissent des outils prêts à l’emploi aux décideurs afin qu’ils puissent mieux tirer parti des solutions forestières en faveur de l’environnement, de l’économie et de la sécurité publique.
Nous espérons que vous prendrez le temps de découvrir les points forts de 2024 — et que vous êtes prêts à travailler avec nous pour améliorer les perspectives du secteur et de ses employés en 2025.
Nous vous remercions à nouveau et vous présentons nos meilleurs vœux pour la nouvelle année.
Cette année, les entreprises forestières canadiennes et leurs employés ont continué à naviguer dans un environnement politique, économique et commercial en évolution rapide. Les clients, les investisseurs et les collectivités locales ont un intérêt commun à obtenir de bons résultats en matière d’environnement et à maintenir et créer les emplois permettant de subvenir aux besoins de familles.
En tant que chef de file mondial de l’aménagement forestier durable et de l’approvisionnement responsable, le secteur forestier canadien et ses employés ont relevé ces défis de front. En 2024, l’APFC et ses membres ont continué de faire des progrès significatifs en matière d’action climatique, de conservation de la biodiversité, d’élargissement des partenariats avec les peuples autochtones et d’intégration du savoir autochtone dans l’aménagement forestier durable. Les acheteurs de produits forestiers canadiens peuvent être assurés que des mesures visant à améliorer la performance environnementale, à renforcer les relations avec les peuples autochtones et à fournir des produits de la plus haute qualité sont mises en œuvre dans nos activités et dans l’ensemble du pays — ce qui garantit que les pratiques forestières au Canada contribuent à maintenir et à soutenir les écosystèmes, la faune et les gens qui en dépendent, aujourd’hui et pour les générations à venir.
En avril, l’APFC s’est jointe à une délégation canadienne à Bruxelles pour discuter du projet de Règlement de l’UE sur les produits sans déforestation (EUDR) avec les décideurs de l’UE — et des conséquences imminentes qu’il pourrait avoir sur l’avenir de la foresterie canadienne durable et de l’aménagement forestier, l’autodétermination et la prospérité économique autochtones. Kate Lindsay et Eric Johnson de l’APFC étaient accompagnés de Rick Jeffery du Conseil canadien du bois et de JP Gladu de Mokwateh, qui ont publié le texte suivant à leur retour au Canada : « EU deforestation law could sideline Indigenous forest management: JP Gladu in the Times Colonist ».
En juin, Shawn McDonald, président du conseil d’administration de l’Indigenous Resource Network, et Derek Nighbor, de l’APFC, se sont rendus à Bruxelles pour rencontrer des représentants de missions du monde entier au sujet de l’EUDR et de ses répercussions sur les activités forestières autochtones et non autochtones au Canada.
En juillet, l’APFC a salué la Stratégie canadienne des bâtiments verts (SCBV) du gouvernement fédéral comme une étape importante vers la décarbonisation de l’environnement bâti du Canada. La stratégie reconnaît le rôle essentiel du bois dans la réduction des émissions de carbone et souligne les programmes qui favorisent son utilisation dans la construction durable, comme le programme CVBois et le programme Investissements dans la transformation de l’industrie forestière (ITIF). Tout en saluant les progrès accomplis, l’APFC a identifié des possibilités d’améliorer la stratégie en préconisant des politiques plus claires en matière de biomasse, une plus grande intégration du bois massif dans les codes du bâtiment et une plus grande reconnaissance des avantages du bois en matière de résilience et de sécurité. L’APFC a également insisté sur la nécessité d’adopter une approche spécialisée pour relever les défis uniques en matière d’infrastructures dans les collectivités rurales et nordiques. En soulignant le rôle essentiel du bois dans les solutions de construction écologique, l’APFC continue de défendre des politiques qui harmonisent les objectifs environnementaux et économiques du secteur forestier canadien.
En novembre, Etienne Bélanger de l’APFC s’est adressé au Comité pour la forêt et les industries forestières (COFFI) de la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe (CEE-ONU) au Palais des Nations à Genève. Sa présentation a mis en lumière l’engagement du Canada en faveur de l’aménagement forestier durable, en insistant sur les efforts visant à empêcher la production, le commerce et la consommation de produits de base liés à la déforestation et à la dégradation des sols. L’accent a été mis sur la nécessité de revoir la définition de la dégradation des forêts dans le Règlement de l’UE sur la déforestation (EUDR) afin d’assurer une harmonisation avec les objectifs mondiaux en matière de développement durable. Cet engagement a été déterminant pour inciter le COFFI à demander à participer au processus mené par la FAO pour définir la dégradation des forêts à l’échelle mondiale. En travaillant avec des partenaires internationaux, l’APFC continue d’amplifier la voix du Canada sur la scène mondiale, en préconisant des cadres fondés sur des données probantes qui appuient les pratiques durables dans l’ensemble du secteur forestier.
Eric Johnson, de l’APFC, a participé à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, en novembre. Au pavillon du Canada et au pavillon des Objectifs de développement durable des Nations Unies, l’APFC a souligné le rôle essentiel des forêts dans la lutte contre les changements climatiques, tout en contribuant à la prospérité économique et à la réconciliation. L’APFC a souligné le leadership de l’industrie forestière canadienne en matière de restauration après incendie et de stratégies novatrices d’atténuation des incendies, démontrant ainsi que les pratiques durables favorisent la résilience environnementale et économique. En mettant en valeur ces contributions, l’APFC a renforcé l’engagement du secteur à l’égard des objectifs climatiques mondiaux et sa capacité unique à concilier la gérance de l’environnement et le bien-être des collectivités et des écosystèmes.
En décembre, Derek Nighbor de l’APFC a participé à la réunion du Comité permanent du commerce international sur les répercussions commerciales du leadership du Canada en matière de la réduction des émissions, à Ottawa, pour souligner l’urgence d’adopter une approche plus stratégique à l’égard de la politique du secteur forestier afin de faire du Canada un chef de file mondial en matière de produits du bois durables. La Banque mondiale a indiqué que la demande mondiale de bois devrait quadrupler d’ici 2050 et l’APFC a souligné qu’une plus grande quantité de bois devrait provenir du Canada. Le bois est le seul matériau de construction qui repousse, et l’aménagement forestier durable peut nous aider à faire face aux menaces croissantes que représentent les feux de forêt. Au cours des discussions, l’APFC a souligné l’interdépendance du secteur forestier, précisant que les scieries et les usines de pâtes et papiers dépendent les unes des autres pour maximiser la valeur du bois récolté. Les principaux sujets abordés ont été les défis commerciaux, la diminution du financement de la diversification des marchés pour des programmes comme Produits de bois canadien et l’importance de faire du secteur un chef de file dans la fabrication de bois massif, le logement abordable et l’énergie renouvelable. En préconisant des solutions globales, l’APFC continue de défendre le rôle du secteur dans la croissance économique, l’amélioration de la sécurité publique et le soutien des collectivités tributaires de la forêt partout au Canada.
En 2024, l’APFC a continué de mettre l’accent sur les défis critiques en matière de main-d’œuvre et de transport afin de s’assurer que le secteur canadien des produits forestiers, qui procure 200 000 emplois directs et plus de 370 000 emplois indirects dans l’ensemble du pays, demeure concurrentiel et résilient. En préconisant des mesures qui soutiennent le développement des compétences, les infrastructures rurales et l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement, l’APFC a renforcé son engagement à l’égard de la croissance et de la durabilité du secteur.
En collaboration avec des partenaires de l’industrie, des dirigeants autochtones et des décideurs politiques, l’APFC a travaillé à renforcer la performance du système de transport, à atténuer les perturbations du travail et à améliorer les possibilités pour les travailleurs des centaines de collectivités rurales, nordiques et autochtones qui dépendent de la foresterie. Ces efforts soulignent le rôle vital du secteur dans l’économie canadienne et sa contribution au bien-être des collectivités d’un océan à l’autre.
L’APFC appuie fermement le programme d’emploi pour les jeunes OYEP (Outland Youth Employment Program), un réseau national qui permet d’autonomiser les élèves autochtones du secondaire grâce à l’éducation, à la formation et à l’emploi axés sur le territoire. Cette année, cependant, l’OYEP et ses partenaires ont dû faire face à un problème de financement, car Emploi et Développement social Canada (EDSC) n’a pas renouvelé le financement du programme de la Stratégie emploi et compétences jeunesse. Par conséquent, un camp a fermé ses portes et le nombre de postes disponibles est passé de 175 à 129, malgré une forte demande. L’APFC a défendu la nécessité de rétablir le financement dans son mémoire prébudgétaire et dans sa récente note d’information sur la main-d’œuvre, renforçant ainsi son engagement à l’égard des jeunes Autochtones dans le secteur forestier. Les réunions visant à soutenir l’OYEP dans sa recherche de financement se poursuivront en 2025.
En septembre, l’APFC a publié le rapport Libérer une main-d’œuvre prête pour l’avenir dans les industries forestières du Canada, qui identifie les pénuries critiques de main-d’œuvre et décrit une stratégie nationale de collaboration visant à assurer une main-d’œuvre qualifiée et résiliente pour les industries forestières du Canada. Les recommandations portent sur l’élaboration d’un plan de développement des compétences dans le secteur forestier, en collaboration avec les collectivités et les établissements d’enseignement, afin de combler les lacunes en matière de compétences ; de favoriser le développement rural en vue d’améliorer le logement, les services de garde d’enfants et les transports dans les collectivités tributaires de la forêt ; et d’étendre les programmes de renforcement des capacités qui ont fait leurs preuves pour soutenir la diversité des talents. En outre, le rapport plaide en faveur d’une rationalisation des processus de reconnaissance des titres de compétences afin de créer des voies d’accès claires pour les immigrants qualifiés qui souhaitent travailler dans le secteur.
L’APFC a fait avancer les conversations sur les défis liés à la main-d’œuvre dans le secteur forestier en organisant une table ronde avec Tracy Gray, députée de Kelowna Lake-Country et ministre fantôme du Cabinet fantôme du Parti conservateur dans ce dossier, et en participant à des consultations fédérales pour préconiser des solutions concrètes en matière de main-d’œuvre. Ces initiatives ont mis en évidence le besoin urgent d’un soutien fédéral pour résoudre les problèmes de recrutement, de maintien en poste et d’inclusion. La table ronde avec la députée Gray a donné aux membres de l’APFC l’occasion de partager les défis liés au milieu de travail et de proposer des recommandations réalisables. Cette rencontre a également servi de base à un mémoire officiel présenté dans le cadre des consultations d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) sur la modernisation du marché du travail canadien. En octobre, l’APFC a amplifié ces efforts au Sommet sur la main-d’œuvre d’EDSC, où les discussions avec l’ancien ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles, Randy Boissonnault, et d’autres intervenants ont fait ressortir des défis communs en matière de main-d’œuvre dans toutes les industries, comme attirer les jeunes talents et soutenir les travailleurs marginalisés. L’APFC continuera de surveiller le rapport à venir d’EDSC et de s’assurer que les priorités du secteur forestier demeurent au cœur des stratégies nationales en matière de main-d’œuvre.
En novembre, l’APFC s’est associée à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et à Ressources naturelles Canada pour organiser un atelier à Ottawa — mettant en lumière les efforts mondiaux pour améliorer la qualité des données sur l’emploi dans le secteur forestier. Le secteur forestier canadien a été au centre des discussions sur les défis et les possibilités en matière de données sur la main-d’œuvre, réunissant plus de 30 participants, dont des membres de l’APFC, des organisations partenaires, des représentants du gouvernement et des intervenants de l’industrie de tout le pays, pour discuter de la façon de combler les lacunes en matière de données, d’améliorer les normes de déclaration et d’explorer des pratiques novatrices pour mesurer les indicateurs de l’emploi. Les conclusions de l’événement sont présentées dans un rapport publié par la FAO et contribueront à une étude de cas internationale, dont la publication est prévue pour 2025, visant à améliorer la compréhension globale des tendances de l’emploi dans le secteur forestier.
L’APFC a pris des mesures décisives pour régler les conflits de travail qui ont perturbé les opérations dans les ports de Montréal et de la Colombie-Britannique, des portes d’entrée essentielles pour les exportations du secteur forestier canadien. Comme 17 % des exportations de conteneurs des membres passent par le port de Vancouver et 14 % par le port de Montréal, les arrêts de travail ont eu des répercussions immédiates sur le secteur, notamment une capacité d’entreposage limitée, des retards dans la chaîne d’approvisionnement et le risque de perdre des parts de marché au profit de concurrents mondiaux. En s’adressant directement à l’honorable Steven MacKinnon, ministre du Travail, et à l’honorable Anita Anand, ministre des Transports, l’APFC a plaidé en faveur d’une intervention immédiate pour résoudre les conflits et a réclamé une stratégie à long terme pour relever les défis chroniques des réseaux de transport du Canada. Les déclarations publiques et les lettres adressées aux principaux décideurs ont mis en évidence les répercussions économiques profondes de ces perturbations, en soulignant la nécessité de disposer de chaînes d’approvisionnement fiables pour soutenir les collectivités locales et maintenir la compétitivité du Canada à l’échelle mondiale.
L’APFC a poursuivi son travail avec la Coalition for the Factual Analysis of International Rail Rates (FAIRR), composée de divers groupes industriels représentant l’agriculture, l’exploitation minière, la foresterie et d’autres secteurs qui expédient leurs produits par le réseau ferroviaire de marchandises au Canada. S’appuyant sur ses travaux antérieurs liés à la compétitivité des tarifs du transport ferroviaire canadiens, les membres de la coalition FAIRR ont élaboré et soumis à Transports Canada, en 2024, une liste de recommandations politiques communes aux secteurs représentés. Ces recommandations proposaient des mesures pour soutenir un accès fiable aux marchés et la résilience de la chaîne d’approvisionnement, justifier les dépenses d’infrastructure et d’autres dépenses en capital, et faire en sorte que les expéditeurs canadiens puissent faire concurrence aux fournisseurs sur les marchés mondiaux. Ces efforts témoignent de l’engagement continu de l’APFC à favoriser un système de transport équitable et efficace pour le secteur.
Le Canada est reconnu comme un chef de file mondial en matière d’aménagement forestier. L’APFC et ses membres demeurent déterminés à prendre des mesures efficaces en matière de climat et d’environnement grâce à des pratiques durables et à une collaboration fructueuse. En 2024, le secteur forestier a fait progresser son leadership en lançant des rapports de premier plan, en préconisant l’amélioration des politiques et en approfondissant les partenariats avec les peuples autochtones, les gouvernements et les intervenants de l’industrie, des syndicats et des collectivités. Consciente des effets dévastateurs des feux de forêt et des défis plus vastes posés par les changements climatiques, l’APFC s’est efforcée de souligner le rôle essentiel du secteur forestier dans le renforcement de la résilience climatique grâce à un aménagement forestier proactif et intelligent face au climat, à l’innovation et à des investissements ciblés.
La reconnaissance de l’intendance autochtone comme pierre angulaire de l’aménagement forestier durable a été au cœur de ces efforts. Les connaissances et les pratiques autochtones (telles que le brûlage culturel) apportent une contribution inestimable à l’atténuation des risques d’incendie, à l’amélioration de la biodiversité et au renforcement des écosystèmes forestiers. L’APFC a souligné ces liens par des activités de mobilisation directe, notamment des tournées nationales, des initiatives de collaboration et des études sur les incidences économiques qui ont mis en évidence les contributions importantes des peuples autochtones au secteur forestier.
Tout au long de 2024, l’APFC a soutenu un éventail de projets scientifiques liés au caribou, y compris son rôle continu de coordonnateur d’une analyse de l’ADN fécal pour l’aire de répartition de Churchill, dans le nord-ouest de l’Ontario. Cette évaluation novatrice de la population illustre notre dévouement à faire progresser les approches fondées sur des données probantes en matière de conservation des espèces.
De plus, l’APFC a formulé des commentaires et des recommandations sur des initiatives fédérales clés concernant les espèces en péril, comme l’examen et la révision du programme de rétablissement de la Chouette tachetée et le projet de décret d’urgence pour le caribou boréal au Québec. L’APFC a également contribué activement à l’initiative du Consortium national du savoir sur le caribou boréal visant à identifier les nouvelles données scientifiques et les nouvelles informations en vue de la révision de la stratégie de rétablissement du caribou boréal. L’APFC poursuivra son engagement à appliquer les meilleures connaissances scientifiques disponibles pour soutenir une planification efficace et durable du rétablissement des espèces dans l’ensemble du secteur forestier.
En janvier, l’APFC a publié un rapport intitulé Comment le secteur forestier canadien peut soutenir la résilience aux feux de forêt, qui souligne l’aggravation des feux de forêt en raison des changements climatiques et met en évidence le besoin urgent d’améliorer les stratégies d’aménagement forestier. Le rapport préconise des mesures proactives, notamment l’intégration d’évaluations des risques de feux de forêt dans la planification forestière, la collaboration avec les communautés autochtones pour revitaliser les pratiques de brûlage culturel et l’élaboration de cadres politiques efficaces pour atténuer les risques d’incendie. En mettant en œuvre ces stratégies, le secteur forestier peut continuer à jouer un rôle essentiel dans la protection des communautés, la préservation des écosystèmes et la contribution à la résilience climatique du Canada.
En avril, l’APFC a publié le rapport intitulé La foresterie intelligente face au climat pour un environnement, une économie et des communautés durables, afin de souligner le rôle essentiel de la foresterie intelligente face au climat (FIC) dans la lutte contre les répercussions climatiques grâce à des pratiques d’aménagement forestier qui améliorent la résilience, stimulent la séquestration du carbone et favorisent la biodiversité. Il préconise la mise en place d’un cadre national avec des objectifs mesurables, un soutien accru aux initiatives menées par les Autochtones et des programmes d’éducation et de formation spécialisés afin de constituer une main-d’œuvre prête pour l’avenir et d’aider le Canada à renforcer sa gérance environnementale, sa croissance économique et le bien-être de ses collectivités.
En juin, l’APFC a accueilli favorablement l’introduction par le Conseil canadien des ministres des forêts de la Stratégie canadienne de prévention et d’atténuation des feux de forêt, qui constitue une étape essentielle pour faire face à la menace croissante des feux de forêt. Cette stratégie témoigne d’un engagement à prendre des mesures proactives pour protéger la santé publique, les infrastructures, l’environnement et les économies locales contre les conséquences de plus en plus graves des feux de forêt. L’APFC a souligné la nécessité d’investissements et de politiques ciblés pour mettre en œuvre les principaux éléments de la stratégie, notamment l’accélération de la cartographie des risques d’incendie, le soutien à l’éclaircissement actif des forêts et à la protection des collectivités contre les incendies, et la création de marchés pour le bois de qualité inférieure et la biomasse afin de réduire les charges de combustibles forestiers. En travaillant en collaboration avec les gouvernements et les parties prenantes, l’APFC continue de préconiser des solutions qui renforcent la résilience aux feux de forêt, protègent les collectivités et assurent la durabilité des forêts canadiennes.
Dévoilée au début du mois de juin, La feuille de route pour le bois massif est un rapport complet élaboré en partenariat avec l’Accélérateur de transition et les principaux intervenants de la chaîne de valeur des produits forestiers au Canada, qui présente une vision ambitieuse et stratégique de l’avenir de la construction en bois massif au Canada — et de son potentiel à transformer la construction écologique et à stimuler la croissance économique. La Feuille de route pour le bois massif est le fruit de plus d’une décennie d’efforts collaboratifs visant à libérer et à démontrer le potentiel du bois massif. Elle présente un plan visionnaire visant à accroître le marché canadien du bois massif — intérieur et des exportations — à 1,2 milliard de dollars d’ici 2030 et à 2,4 milliards de dollars d’ici 2035. Le rapport a été dévoilé dans la salle de conférence de presse de l’édifice de l’Ouest sur la Colline du Parlement et a été diffusé en direct par le CPAC à l’adresse suivante :
En juin, en marge de la réunion du Comité de foresterie, l’APFC a organisé une visite sur le terrain à Kelowna, en Colombie-Britannique, à l’invitation de Tolko. L’excursion comprenait des visites de sites de feux de forêt récents et plus anciens, ce qui a permis d’observer de première main les conséquences des feux de forêt sur le paysage. Les discussions de la journée ont porté sur les stratégies d’aménagement essentielles mises en œuvre pour favoriser la résilience des forêts et atténuer le risque de futurs feux de forêt. Cette perspective de terrain a souligné l’importance d’un aménagement forestier pour relever les défis posés par l’augmentation du nombre de feux de forêt.
En juillet, Derek Nighbor, de l’APFC, a rédigé un article spécial pour le Financial Post afin de mettre en évidence les dangers des pratiques d’entretien passif des forêts, en soulignant leur rôle dans l’exacerbation des risques et de la gravité des feux de forêt. Insistant sur la nécessité de stratégies d’aménagement actif, l’APFC a plaidé en faveur de mesures telles que les brûlages dirigés et l’éclaircissement des forêts afin de réduire les charges de combustible, d’améliorer la santé des forêts et de protéger les collectivités avoisinantes. En préconisant ces approches proactives, l’APFC a renforcé son engagement à atténuer les conséquences des feux de forêt tout en soutenant les objectifs plus larges du Canada en matière de changements climatiques.
À la suite de la visite de 2023 à Meadow Lake, en Saskatchewan, l’APFC a mené en juillet une tournée axée sur le développement de partenariats avec les communautés autochtones du nord-ouest de l’Ontario. En compagnie d’entreprises membres, de non-membres et de dirigeants de communautés autochtones et de divers ordres de gouvernement, l’APFC a visité les réserves des Bingwi Neyaashi Anishinaabek (BNA) et de la Première Nation du Lac des Mille Lacs, qui sont toutes deux en pleine reconstruction. Les participants ont également rencontré Lake Nipigon Forest Management Inc. et ont visité la scierie de Fort William et l’usine de pâtes et papiers de Thunder Bay. L’événement s’est terminé par une réception à laquelle ont assisté plus de 40 participants de la région, ce qui a renforcé l’engagement de l’APFC à promouvoir la participation des Autochtones dans le secteur forestier.
En octobre, Kate Lindsay de l’APFC a participé aux travaux du Comité permanent de l’environnement et du développement durable, discutant de l’importance de faire de la prévention des incendies et de la résilience des forêts des priorités politiques nationales. Elle a souligné les récents incendies à Jasper, ainsi que la nécessité d’une action proactive et d’une sensibilisation accrue pour renforcer les écosystèmes forestiers du Canada contre les répercussions climatiques futures. Le gouvernement fédéral a été invité à donner la priorité à la résilience des forêts, à faire preuve de souplesse réglementaire et à soutenir la mise en œuvre de ces initiatives à plus grande échelle.
En octobre, l’APFC a participé à la Conférence Wildland Fire Canada (WFCC) à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Cette conférence bisannuelle réunit des organismes chargés de la gestion des feux de végétation, des détenteurs de connaissances autochtones, des scientifiques et des partenaires afin de partager des idées et des stratégies sur la gestion des feux de végétation. La WFCC 2024 s’est concentrée sur le thème de la transformation de la gestion des feux de végétation, en mettant l’accent sur les approches collaboratives en matière de prévention, d’atténuation, de préparation, d’intervention et de rétablissement. L’APFC a réussi à obtenir et à organiser une table ronde axée sur l’industrie forestière sous le thème Tirer parti de l’industrie forestière pour renforcer la résilience aux feux de forêt : un impératif stratégique. En plus de la table ronde, l’APFC a participé à des séances sur les pratiques innovantes de gestion des incendies, a contribué aux discussions politiques et s’est engagée avec les parties prenantes à soutenir les efforts en cours en matière de résilience aux feux de forêt et d’aménagement forestier durable.
En novembre, lors de la réunion du Comité sénatorial permanent de l’agriculture et des forêts, Eric Johnson et Étienne Bélanger de l’APFC ont insisté sur la nécessité d’accroître l’investissement fédéral dans l’atténuation des feux de forêt. En intensifiant des initiatives comme l’Initiative pour un avenir résilient face aux incendies de forêt et en adoptant des pratiques forestières intelligentes face au climat, le Canada peut améliorer la résilience des forêts et réduire les risques de feux de forêt. L’APFC a souligné le rôle essentiel de la gestion des feux par les Autochtones, en préconisant un soutien accru aux brûlages culturels et à la planification concertée des mesures d’urgence.
Quatre recommandations clés ont été formulées : augmenter le financement fédéral pour l’atténuation des incendies, adopter des modèles éprouvés, investir dans la modélisation prédictive des incendies et soutenir le leadership autochtone. L’APFC propose également une conférence axée sur les politiques afin de rassembler les parties prenantes et de faire progresser la résilience nationale face aux feux de forêt.
L’APFC et le BC Council of Forest Industries (COFI) ont fait appel à iTOTEM Analytics pour mettre en évidence l’incidence économique du secteur forestier canadien, des vastes chaînes d’approvisionnement aux avantages pour les collectivités et aux partenariats autochtones. Le projet a donné lieu à des rapports techniques détaillés à l’échelle nationale, de la Colombie-Britannique et de chaque membre, soulignant la portée du secteur, qui compte 29 900 fournisseurs répartis dans 1 910 municipalités et communautés autochtones dans 12 provinces et territoires.
En partenariat avec l’Indigenous Resource Network (IRN), l’APFC soutient les efforts visant à mettre en lumière le leadership et les contributions des travailleurs et des entreprises autochtones dans l’ensemble du secteur forestier canadien. Établi en 2020, l’IRN sert de plateforme pour les voix autochtones dans le secteur des ressources et, en 2022, l’APFC a reconnu ce travail en lui décernant son Prix du partenariat. L’APFC continue de soutenir le travail et les productions créatives de l’IRN. Dans le cadre de cette collaboration, l’IRN a produit en 2024 « Stewards of the Forest : Indigenous Leadership in Forestry », un documentaire en deux parties présentant des histoires de Squamish, en Colombie-Britannique, et de Meadow Lake, en Saskatchewan. Cette série, qui met en scène des dirigeants comme Roger Lewis de la Nation Squamish, illustre la manière dont la foresterie favorise la croissance des communautés et les possibilités économiques dans tout le pays.
En novembre, Scott Jackson de l’APFC a participé à la conférence de l’Association des municipalités rurales de l’Alberta, participant à la table ronde intitulée Partenaires de la croissance : les municipalités et le secteur forestier. Cette table ronde a permis de discuter des avantages mutuels et des possibilités de collaboration entre les municipalités rurales et le secteur forestier. L’accent a été mis sur la façon dont l’aménagement forestier durable et la fabrication de produits à base de bois qui y est associée soutiennent la croissance économique et créent des emplois, tout en favorisant des écosystèmes forestiers sains qui peuvent contribuer à réduire le risque de feux de forêt. En travaillant en étroite collaboration avec ses partenaires municipaux, le secteur poursuivra son rôle essentiel dans la promotion de collectivités résilientes et dans la réalisation d’objectifs communs en matière de développement durable.
Tout au long de l’année 2024, l’APFC a organisé une série de séances indépendantes, faisant appel à des conférenciers experts pour présenter et discuter avec les entreprises membres sur un large éventail de sujets. Ces séances ont notamment abordé les sujets suivants :
Tout au long de l’année, l’APFC a continué de démontrer son engagement indéfectible à favoriser un dialogue significatif et un leadership éclairé, consolidant ainsi le rôle du secteur forestier dans la résolution des défis environnementaux et économiques les plus pressants du Canada. Qu’il s’agisse d’organiser la conférence nationale sur la politique forestière ou de contribuer à des forums mondiaux, comme le Forum des Nations Unies sur les forêts, l’APFC s’est assurée que la foresterie durable demeure au cœur des discussions publiques et politiques. Ces efforts ont permis de souligner la contribution essentielle du secteur forestier à la résilience aux feux de forêt, à la prospérité rurale et aux solutions novatrices en matière de climat.
Les efforts de communication de l’APFC ont consisté à faire entendre la voix du secteur grâce à des événements clés, des collaborations stratégiques et des initiatives percutantes. En mettant en lumière les réussites, en promouvant des innovations révolutionnaires et en sensibilisant le public, l’APFC a renforcé le rôle essentiel de la foresterie durable dans le façonnement de l’avenir environnemental et économique du Canada.
En février, Kate Lindsay, de l’APFC, ainsi que des représentants de Delphi, de Flash Forest et de Telus, ont participé à une séance de GLOBE Series à Vancouver intitulée L’avenir des forêts : tirer parti de la technologie, des partenariats et des forêts du Canada sur la trajectoire vers la carboneutralité. L’APFC a souligné le double rôle du secteur forestier en tant que pierre angulaire de l’économie canadienne et chef de file en matière de gérance environnementale face aux changements climatiques. Les discussions ont abordé les conséquences croissantes des feux de forêt sur les collectivités de tout le pays, les connaissances inestimables partagées par les intendants autochtones de nos forêts et les solutions novatrices qui favorisent la résilience et la croissance du secteur. L’APFC a profité de cette occasion pour insister sur l’importance de la collaboration et des mesures audacieuses pour assurer la durabilité à long terme des forêts canadiennes tout en soutenant la prospérité économique.
En avril, l’APFC a fièrement participé au rassemblement Soaring : Indigenous Youth Empowerment Gathering, organisé par Indspire — une initiative nationale axée sur l’investissement dans l’éducation et l’autonomisation des jeunes Autochtones. Lors de cet événement, l’APFC a établi des liens avec les jeunes participants, suscitant leur passion et leur curiosité pour les carrières dans le secteur forestier durable du Canada. L’APFC a mis en évidence les divers cheminements de carrière disponibles dans le secteur forestier et a souligné l’engagement du secteur à l’égard de la durabilité et son incidence sur la collectivité.
En avril, dans le cadre des efforts de leadership éclairé de l’APFC, Derek Nighbor a prononcé un discours lors du dîner Means and Ways sur la prospérité rurale au Canada, mettant en évidence le rôle du secteur forestier dans la poursuite des priorités nationales, notamment la réconciliation avec les peuples autochtones, l’action climatique, la croissance économique rurale et la gestion des feux de forêt. Il a mis l’accent sur le fossé entre les zones urbaines et rurales, une préoccupation croissante, et a plaidé en faveur de politiques équilibrées qui soutiennent les deux communautés. Réfléchissant à la saison des feux de forêt de 2023, qui ont brûlé une superficie forestière bien supérieure à celle que le secteur aménage chaque année, il a souligné l’importance de la foresterie durable pour atténuer les risques d’incendie. Alors que la récolte de bois a diminué au cours des 20 dernières années, la gravité des feux de forêt n’a fait qu’augmenter, témoignant du rôle essentiel de la foresterie dans l’économie et les communautés rurales du Canada.
En mai, l’APFC a annoncé les lauréats des Prix Chisholm 2024 pour l’innovation en foresterie — un concours national visant à reconnaître la prochaine génération de dirigeants et de pionniers dans le secteur forestier. Les lauréats de cette année, Penghui Zhu et Manon Beaufils-Marquet, ont présenté des projets novateurs qui illustrent le rôle essentiel de la foresterie dans l’élaboration de solutions durables. Les recherches de Penghui portent sur les applications de la cellulose, en particulier sur le développement de pellicules extensibles entièrement en cellulose comme solution de rechange durable aux emballages en plastique. Le projet de Manon se concentre sur la création d’un isolant écologique dérivé de la fibre de cellulose dans l’industrie des pâtes et papiers.
L’année 2024 a marqué un autre chapitre inspirant pour le programme Stage de rêve de l’APFC. Depuis son lancement en 2013, le programme met en lumière les expériences et les perspectives des étudiants qui travaillent dans le secteur forestier canadien, et cette année n’a pas fait exception. Tout au long de l’été, les stagiaires sélectionnés se sont rendus sur les médias sociaux pour partager leurs expériences directes, offrant des perspectives uniques sur les pratiques forestières durables, les parcours de carrière dans l’industrie et les aspects quotidiens du travail sur le terrain. Les articles publiés vont des aspects préférés de leur rôle aux entretiens avec des collègues chevronnés, chaque histoire contribuant à une meilleure compréhension du rôle essentiel de la foresterie au Canada. Le programme a généré plus de 19 publications avec une portée totale de 100 000 personnes. Le programme a également été mentionné par Virgin Radio Vancouver en août.
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Kevin Diep : Voyage dans la foresterie : Programme de stages Rêve vert 2024 de l'APFC
Ally-Ann Romanchuk : Effets des incendies de forêt sur la foresterie et les communautés : Programme de stage "Rêve vert" 2024 de l'APFC
Lors de la 19e session du Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF19), Derek Nighbor de l’APFC s’est joint à des chefs de file mondiaux du secteur forestier pour participer à une table ronde organisée par le Conseil international des associations forestières et papetières (ICFPA) et intitulée Foresterie intelligente face au climat et solutions carboneutres pour la planète. Le panel a réuni des leaders d’opinion, dont Kathy Abusow de la Sustainable Forestry Initiative (SFI), Heidi Brock de l’American Forest & Paper Association (AF&PA) et Ross Hampton de l’International Sustainable Forestry Coalition (ISFC), pour partager des idées sur l’ensemble de la chaîne de valeur forestière mondiale. Parmi les sujets abordés figuraient l’aménagement forestier durable, les approches intelligentes face au climat pour l’atténuation des risques d’incendie, le rôle de la recyclabilité dans l’économie circulaire et l’importance de la certification forestière.
En juin, l’APFC a réaffirmé le rôle essentiel de l’aménagement forestier durable dans la lutte contre les changements climatiques et a contré la désinformation au sujet du secteur en réponse à un article intitulé « Forestry has finally been recognized as a climate polluter: now what? » En réponse aux affirmations qui ne tiennent pas compte de données essentielles, l’APFC a souligné les conclusions du Rapport d’inventaire national 2024 du Canada, qui montre une baisse constante des émissions du secteur forestier depuis 2005. L’APFC a souligné que ce sont les feux de forêt, et non les pratiques forestières, qui représentent le plus grand défi en matière d’émissions de carbone au Canada, les incendies de 2023 étant à eux seuls responsables de plus de trois fois les émissions annuelles du pays. Grâce à des pratiques d’aménagement actif, comme l’éclaircissement et la régénération des forêts, le secteur réduit les risques d’incendie, protège les collectivités et veille à ce que les forêts demeurent des réservoirs de carbone et des habitats fauniques. L’APFC reste déterminée à promouvoir des solutions qui concilient les priorités environnementales, économiques et sociales tout en luttant contre la désinformation climatique.
Kate Lindsay, de l’APFC, a participé au balado The Herle Burly en août, offrant un aperçu du rôle du secteur forestier dans la prévention des feux de forêt et la résilience. L’APFC a expliqué les principes de base des feux de forêt, en identifiant trois principaux facteurs de risque d’incendie : le climat et les conditions météorologiques, les sources d’inflammation et la végétation ou le combustible. En adoptant des pratiques d’aménagement forestier durable, notamment la récolte, l’éclaircissement et le brûlage dirigé ou culturel, le secteur peut contribuer à réduire les risques de feux de forêt et soutenir la foresterie durable en transformant le combustible potentiel des feux de forêt en produits de valeur et d’origine responsable. Grâce à l’innovation et à la durabilité, le secteur forestier reste un partenaire essentiel dans les efforts déployés par le Canada pour s’adapter aux défis posés par les feux de forêt et les gérer.
Le 18 septembre, l’APFC a tenu sa deuxième Conférence nationale annuelle sur la politique forestière et sa réception parlementaire en soirée au Centre national des Arts (CNA) à Ottawa. S’appuyant sur l’élan du programme de l’an dernier, la conférence Défis nationaux, solutions naturelles et bâtir un avenir meilleur de l’APFC a réuni des chefs d’entreprise et des dirigeants communautaires, des experts du secteur forestier, des députés, des ministres, des sénateurs et des membres du personnel politique. Les discussions et les présentations d’experts ont été conçues pour permettre au secteur de se positionner comme fournisseur de solutions en matière d’environnement, tout en suscitant des conversations essentielles sur la façon dont notre secteur peut jouer un rôle de premier plan dans la prospérité économique, l’atténuation des changements climatiques, la réconciliation avec les peuples autochtones et l’édification de collectivités durables.
Nous avons eu le plaisir d’accueillir Hannah Thibedeau, ancienne animatrice de la chaîne CBC et membre de la direction de Global Public Affairs, pour animer la journée. La conférence a réuni des intervenants du Canada et des États-Unis, dont David Coletto, sondeur en chef d’Abacus Data, qui a fait une présentation au dîner, et David Frum, de The Atlantic, qui a parlé de l’élection présidentielle américaine et de ses répercussions sur le Canada.
L’APFC a reçu des commentaires positifs de la part des participants à l’événement, qui ont souligné que la conférence a permis d’amorcer des conversations importantes avec les représentants élus et qu’elle a contribué à lancer la participation active de la foresterie dans des dossiers urgents, notamment l’atténuation des risques d’incendie, les avantages de l’aménagement actif des forêts et les mesures à prendre pour répondre au besoin urgent de logements abordables.
La Conférence nationale sur la politique forestière 2024 de l’APFC a été diffusée en direct sur la chaîne CPAC — découvrez les enregistrements de la journée ci-dessous !
L’un des moments forts du Congrès de cette année a été la remise des Prix d’excellence 2024 de l’APFC, qui récompensent les personnes et les organisations qui ont contribué de façon exceptionnelle à l’avancement de la foresterie durable et du leadership communautaire au Canada. Les lauréats de cette année ont été honorés pour leur engagement à l’égard de l’innovation, de la résilience et de leur contribution positive au sein du secteur forestier et au-delà. Cette initiative a généré plus de 235 histoires avec une portée totale de 124,5 millions de personnes.
De plus, à l’occasion de la Semaine nationale de l’arbre et des forêts, l’APFC s’est associée à Policy Magazine pour présenter une édition spéciale sur La foresterie pour l’avenir, qui présente douze points de vue d’experts sur l’avenir de la foresterie canadienne. Ce numéro propose aux lecteurs un voyage du sol forestier à l’environnement bâti et aborde un grand nombre d’innovations cruciales et des conversations sur la réglementation connexe.
Derek Nighbor, de l’APFC, a pris la parole lors du dîner de la Chambre de commerce de Thunder Bay sur les pâtes et papiers intitulé Bâtir un secteur rural plus fort et plus résilient, soulignant le rôle essentiel que le Canada rural peut jouer dans l’élaboration de la politique économique du pays. « Non seulement le Canada rural contribue de manière importante au PIB de notre pays, mais il est aussi le moteur d’une part substantielle de l’économie d’exportation canadienne. La prise en compte des perspectives rurales dans l’élaboration des politiques publiques n’est pas seulement bénéfique, elle est essentielle », a fait remarquer M. Nighbor.
En septembre, l’APFC a accueilli le Programme de stage parlementaire (PSP) du Canada pour une présentation annuelle offrant un aperçu du rôle du secteur forestier dans les politiques environnementales et économiques nationales. Cette année, le personnel de l’APFC a présenté aux participants du PSP la façon dont la défense des intérêts joue un rôle clé dans le paysage des politiques publiques du Canada. La séance a fourni une occasion unique de discuter avec des leaders émergents dans le domaine des politiques. En faisant connaître les priorités de l’APFC, ses pratiques durables et son engagement à faire progresser le secteur forestier, l’APFC vise à établir des liens précoces avec les futurs dirigeants qui pourraient contribuer à façonner l’avenir durable du Canada.
L’APFC et l’Ottawa Sports & Entertainment Group (OSEG) ont lancé un nouveau partenariat au stade de la Place TD en octobre, dans le but de mettre en évidence la foresterie canadienne durable et son rôle dans la fourniture de produits essentiels au sein de la communauté sportive d’Ottawa. Le partenariat d’un an entre l’OSEG et l’APFC s’appuie sur des promotions dans les stades et des expériences interactives le jour du match pour sensibiliser les résidents d’Ottawa et les amateurs de sports nationaux à l’importance de la foresterie canadienne responsable, à la participation communautaire et au développement urbain durable.
Mettre en valeur une politique climatique intelligente à l’occasion de la Journée internationale des forêts
À l’occasion de la Journée internationale des forêts en mars, l’APFC s’est associée à TheFutureEconomy.ca — un média en ligne canadien et une plateforme de leadership éclairé — pour contribuer à l’élaboration de sa série Future in Focus : Forestry, avec Rick Jeffery du Conseil canadien du bois (CCB) et John Desjarlais de l’Indigenous Resource Network (IRN). Derek Nighbor, de l’APFC, a rédigé l’article d’opinion « Smart Climate Policy Will Unleash Forest-Based Energy Solutions » dans le cadre de cette série en trois parties, qui réunit des experts du secteur forestier pour explorer le potentiel de transformation de la foresterie dans une économie future verte et en croissance. L’article de l’APFC défend le potentiel de la biomasse forestière et souligne les répercussions bénéfiques de l’inclusion de la biomasse dans les crédits d’impôt à l’investissement (CII) du Canada sur la capacité des entreprises du secteur forestier à obtenir du financement pour des projets d’investissement dans l’énergie propre et à étendre la technologie à l’échelle du pays.
Alors que notre pays s’efforce d’atteindre les objectifs de réduction des émissions d’ici 2050 et au-delà, le Canada a le potentiel de devenir une puissance mondiale en matière de bioénergie et de biomatériaux. En 2024, le secteur forestier a continué à adopter l’ère émergente des technologies propres et des faibles émissions de carbone en utilisant l’innovation pour créer de nouvelles possibilités environnementales et économiques qui libèrent le plein potentiel de nos forêts.
L’APFC et ses membres sont fiers de maintenir la réputation du Canada en tant que producteur de produits durables qui peuvent aider à répondre à la demande mondiale. Notre secteur est fier de montrer la voie en offrant des solutions de rechange responsables, sûres, solides et écologiques pour les matériaux de construction et les produits essentiels de tous les jours, contribuant ainsi à transférer le potentiel de capture du carbone de nos forêts dans nos villes et dans les produits du quotidien.
En février, Mahima Sharma de l’APFC a participé au Forum de mi-parcours sur la biomasse et la carboneutralité, organisé par l’Institut de l’énergie Trottier et l’Accélérateur de transition. La table ronde comprenait également des experts d’Alberta Canola, de Meadow Lake Tribal Council Industry Investments et de l’Université Laval, qui ont discuté des résultats d’une étude intitulée Biomasse et carboneutralité : Élaboration d’une grille d’évaluation, qui a été financée par Environnement et Changement climatique Canada. La présentation de l’APFC a porté sur les politiques nécessaires pour renforcer les chaînes d’approvisionnement en biomasse dans le secteur forestier, sur le potentiel énergétique des résidus de biomasse, sur les variations régionales de la disponibilité de la biomasse et sur le rôle de la bioéconomie forestière dans l’atteinte des objectifs de décarbonisation du Canada.
L’APFC a fait progresser l’innovation en matière de biocarburants dans le cadre du Règlement sur les combustibles propres (RCP) du Canada. Ce règlement, en vigueur depuis juin 2022, exige des réductions progressives de l’intensité en carbone de l’essence et du diesel jusqu’en 2030. Le mazout léger et le mazout lourd sont actuellement exemptés de ce règlement, ce qui réduit les répercussions immédiates sur le secteur forestier. En 2023, le Comité de l’environnement de l’APFC a donné la priorité au développement d’une filière générique de biocarburants, en mettant l’accent sur la liqueur de cuisson résiduaire et ses dérivés, comme le tallöl, la térébenthine et le méthanol. Avec le soutien technique du NCASI (National Council for Air and Stream Improvement), l’APFC a confié à Anthesis Group la direction de cette initiative, qui s’appuie sur les données des installations et devrait s’achever en 2025. Parallèlement, l’APFC continue de collaborer avec ECCC pour assurer un traitement uniforme et scientifique des précurseurs de biocarburants comme le tallöl dans le cadre du RCP.
L’APFC est restée très active dans les consultations sur le Règlement sur l’électricité propre (REP) afin de l’harmoniser avec les objectifs du Canada en matière de réseau électrique carboneutre. Le cadre proposé pour le REP a introduit des limites d’émissions annuelles personnalisées pour les installations de production d’électricité, y compris celles du secteur forestier, en fonction de leur capacité et de leurs sources d’énergie. L’APFC a évalué les répercussions pour ses membres, en soulignant l’efficacité des unités de cogénération à la biomasse, qui produisent peu d’émissions de gaz à effet de serre, même à des capacités élevées. Lors des discussions avec ECCC, l’APFC a insisté sur la nécessité d’adopter des approches de conformité simplifiées qui reflètent les solides performances environnementales du secteur. Avec la publication du REP final à la fin de l’année civile 2024, les installations du secteur forestier continuent d’être confrontées à ces questions. L’APFC poursuivra son travail de représentation afin de limiter le fardeau de la déclaration pour les installations du secteur forestier qui ont été assujetties à un règlement qui n’était pas prévu à cet effet.
L’APFC a poursuivi sa collaboration à la modernisation du Règlement sur les effluents des fabriques de pâtes et papiers (REFPP). ECCC a repris les mises à jour du REFPP, cherchant à harmoniser les règlements avec l’évolution des normes environnementales et industrielles. Sous la direction de l’APFC, la Coalition du REFPP, qui représente des entreprises membres et non membres, a formulé des recommandations pratiques fondées sur des données scientifiques afin d’éclairer le processus de modernisation. En avril, l’APFC a soumis une réponse complète à ECCC, soulignant les principales recommandations, y compris les mises à jour du programme d’études de suivi des effets sur l’environnement, l’amélioration de la transparence des données et une approche collaborative de l’élaboration des politiques. L’APFC continue de travailler en étroite collaboration avec ECCC et les partenaires de l’industrie pour s’assurer que la modernisation reflète les objectifs communs.
L’APFC s’est impliquée activement dans la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999) (LCPE) pour aider les membres à gérer les risques liés à l’environnement et à la santé humaine afin de préserver le développement durable. En 2024, plusieurs initiatives du Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) touchant le secteur des produits forestiers ont été lancées à des fins de consultation ou de mise en œuvre, notamment l’ajout des SPFA à l’Inventaire national des rejets de polluants (INRP), un avis de collecte d’information sur les SPFA et un registre sur les plastiques. Au nom de ses membres, l’APFC a participé activement dans divers groupes de travail et a préparé des documents de consultation dans le but d’assurer qu’ECCC respecte une approche scientifique tout en réduisant le fardeau de la conformité pour notre secteur. Tout au long de ces divers forums de représentation, les messages de l’APFC ont mis l’accent sur l’aspect pratique et sur la valeur des efforts requis. L’APFC a également aidé ses membres à répondre à l’avis de collecte d’informations sur les SPFA en organisant une séance d’orientation sur la déclaration et en demandant une prolongation du délai de déclaration de six mois au nom de ses membres.
L'APFC a mis en place de NOUVELLES plateformes pour accroître le soutien et l'engagement de son comité de l'environnement dirigé par les membres de l'APFC. En novembre 2024, l’APFC a lancé une nouvelle plateforme pour aider les membres du Comité de l’environnement de l’APFC à accéder plus facilement aux ressources, notamment aux documents de communication, d’orientation et de consultation des membres. Cela permet également d’améliorer la collaboration entre les membres de l’APFC et d’offrir un « guichet unique » pour tous les besoins des membres. Grâce à cette nouvelle plateforme, des séances d’orientation réservées aux membres ont été mises en place pour apporter un soutien supplémentaire à l’Enquête annuelle sur les dépenses de protection de l’environnement, qui est une enquête annuelle obligatoire de Statistique Canada. Ces séances d’orientation ont permis aux membres de poser des questions, de partager des pratiques exemplaires et d’avoir accès à l’enregistrement vidéo pour s’y référer à l’avenir. De plus, l’APFC continue d’assurer la liaison entre le Comité de l’environnement de l’APFC et Statistique Canada, ce qui permet de réduire le fardeau administratif des rapports, d’améliorer les contrôles de la qualité et de rationaliser le processus de collecte des données annuelles.