L’Association des produits forestiers du Canada (APFC) se réjouit de la publication de la Stratégie canadienne pour les bâtiments verts (SCBV), qu’elle considère comme une étape positive vers un avenir durable pour l’environnement bâti du Canada.
Bien que la stratégie comporte des avancées louables, l’APFC a identifié plusieurs domaines dans lesquels une plus grande précision et clarté pourraient en améliorer l’efficacité.
Reconnaissance des produits du bois et de l’énergie de la biomasse
L’APFC apprécie le fait que la SCBV reconnaisse le bois comme un matériau de construction à faible teneur en carbone et l’importance des programmes de Ressources naturelles Canada tels que le CVBois et les Investissements dans la transformation de l’industrie forestière (ITIF).
L’APFC voit une occasion pour le gouvernement fédéral de mettre davantage l’accent sur les avantages potentiels de l’énergie de la biomasse, en particulier dans les collectivités rurales et éloignées où l’électrification sera plus difficile. Nous avons l’occasion d’exploiter davantage les abondantes ressources de biomasse forestière et agricole pour fournir de la chaleur et de l’électricité fiables, soutenir les économies agricoles et forestières, et réduire les émissions de carbone.
Points à améliorer
L’APFC note l’approche équilibrée de la stratégie, mais estime que des améliorations peuvent être apportées dans plusieurs domaines, dont les suivants :
- Clarté de la politique de la biomasse : Le Centre pour un gouvernement vert du Secrétariat du Conseil du Trésor doit donner une meilleure orientation politique sur l’utilisation de la biomasse afin de tirer pleinement parti de son potentiel pour décarboniser les bâtiments et les collectivités.
- Le bois massif dans les codes du bâtiment : Des mesures plus importantes pour intégrer le bois massif dans les codes du bâtiment pourraient stimuler l’innovation et la durabilité dans la construction.
- Mettre en valeur les avantages du bois : Les propriétés du bois en matière de résilience climatique et de sécurité méritent une plus grande attention afin de mettre en valeur tous ses avantages dans les applications de construction.
« L’APFC accueille favorablement la Stratégie canadienne pour les bâtiments verts, mais considère qu’il ne s’agit que d’une étape », a déclaré le président et chef de la direction de l’APFC, Derek Nighbor. « Le défi que nous lançons au gouvernement fédéral est de reconnaître plus clairement la nature unique de la réduction de l’empreinte carbone des infrastructures et des collectivités rurales et nordiques. Les collectivités forestières du Canada doivent absolument adopter une optique nordique et rurale pour tenir compte du plein potentiel des solutions axées sur le bois et la biomasse, et pour soutenir ces économies régionales », a ajouté M. Nighbor.
L’APFC offre une voix, au Canada et à l’étranger, aux producteurs canadiens de bois, de pâtes et de papiers pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l’environnement. Le secteur canadien des produits forestiers, dont les revenus annuels dépassent 73 milliards de dollars, est l’un des plus importants employeurs du pays. Il est présent dans des centaines de collectivités et procure 205 000 emplois directs et plus de 600 000 emplois indirects dans l’ensemble du pays. Nos membres se sont engagés à collaborer avec les dirigeants autochtones, les organismes gouvernementaux et d’autres parties prenantes clés pour élaborer un plan d’action pancanadien visant à faire progresser la santé des forêts, tout en soutenant les travailleurs, les collectivités et notre environnement à long terme.