L’APFC estime que les crédits d’impôt à l’investissement dans la biomasse et les engagements en matière d’efficacité réglementaire sont essentiels pour améliorer la compétitivité à long terme
L’Association des produits forestiers du Canada (APFC) a présenté 19 recommandations concrètes pour le budget fédéral de 2025, axées sur trois domaines où une action rapide du gouvernement peut vraiment faire une différence :
- Une réglementation plus intelligente pour renforcer la compétitivité ;
- Des signaux clairs afin de stimuler la confiance des investisseurs ;
- Et des mesures plus rigoureuses en matière de commerce et d’accès aux marchés pour protéger les emplois au pays.
Le secteur forestier canadien emploie directement plus de 200 000 personnes et soutient autant d’emplois indirects dans le transport, l’entretien et la fabrication à travers le pays. Des centaines de communautés rurales et nordiques dépendent d’une industrie forestière forte et stable.
Le programme fédéral de 1,25 milliard de dollars pour appuyer le bois d’œuvre est une aide bienvenue à court terme, mais l’obtention d’un accord commercial plus stable avec les États-Unis demeure la priorité absolue pour le secteur forestier canadien.
« Le bois d’œuvre doit rester une priorité à la table des négociations. C’est crucial non seulement pour les producteurs, mais aussi pour tous les travailleurs de la chaîne de valeur du secteur forestier canadien », a affirmé Derek Nighbor, président-directeur général de l’APFC. « Et il faut s’assurer que les mesures de soutien aux travailleurs et aux entreprises soient suffisantes et versées sans délai pendant la période de transition, afin de protéger nos gens et nos communautés », a-t-il ajouté.
L’inclusion de crédits d’impôt à l’investissement (CII) pour les projets de biomasse dans le budget 2025 est une bonne nouvelle attendue depuis longtemps pour le secteur forestier. Après des années d’incertitude, cette mesure donne enfin un signal positif pour regagner la confiance des investisseurs — mais son effet dépendra de la rapidité et de la clarté avec lesquelles Ottawa la mettra en place.
Les projets de biomasse permettent de valoriser les résidus forestiers – comme l’écorce, la sciure et les copeaux de bois – en les transformant en une source d’énergie locale et fiable. Avec les bons incitatifs fiscaux, ces projets peuvent moderniser les usines, maintenir et créer des emplois dans les communautés rurales et nordiques, et renforcer la position du Canada comme producteur sûr d’énergie renouvelable.
L’APFC salue également les engagements visant à réduire le chevauchement et la confusion entre les réglementations fédérales et provinciales, et se dit prête à collaborer avec Ottawa sur les dossiers du logement abordable, de l’innovation dans le secteur, ainsi que sur la diversification des produits et des marchés d’exportation.
À propos de l’APFC
L’APFC représente les producteurs canadiens de bois, de pâte à papier et de papier à l’échelle nationale et internationale dans les domaines du gouvernement, du commerce et de l’environnement. Avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 87,2 milliards de dollars, le secteur canadien des produits forestiers est l’un des plus gros employeurs du pays, offrant 200 000 emplois directs et exerçant ses activités dans des centaines de collectivités, partout au pays. Nos membres s’engagent à collaborer avec les leaders autochtones, les organismes gouvernementaux et d’autres parties prenantes clés pour élaborer un plan d’action pancanadien afin de protéger la santé des forêts, tout en soutenant les travailleurs, les communautés et notre environnement à long terme.










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