Plus tôt aujourd’hui, le plan d’urgence fédéral de 107 milliards de dollars pour soutenir les travailleurs et entreprises du Canada dans le cadre de la COVID-19 a obtenu la sanction royale.
L’Association des produits forestiers du Canada (APFC) se réjouit de constater que tous les partis ont appuyé le projet et elle le considère comme une importante première étape bien nécessaire pour soulager les Canadiens.
L’APFC demande que ces mesures d’urgence soient appliquées rapidement pour pouvoir aider les familles et les entreprises maintenant et protéger l’économie canadienne.
« La situation actuelle est sans précédent et nous ne pouvons trop insister sur l’importance d’un plan rapide et concerté pour mettre en œuvre les mesures approuvées aujourd’hui », a expliqué Derek Nighbor, président et chef de la direction de l’APFC. « C’est une première étape majeure. Nous félicitons les députés et sénateurs de tous les partis d’avoir adopté ces mesures rapidement. Avec l’évolution de la pandémie, il faudra envisager d’autres mesures requises pour protéger les travailleurs canadiens et leurs familles et pour fournir aux entreprises les filets de sécurité nécessaires en termes de continuité des opérations et de liquidités. Actuellement, il s’agit de traverser cette crise, puis nous espérons pouvoir passer bientôt en mode récupération et croissance », a-t-il ajouté.
L’APFC se fait l’écho du Conseil canadien des affaires pour que le gouvernement prenne d’urgence trois autres mesures majeures :
- Aider les travailleurs mis à pied immédiatement. Bien des grandes entreprises, dont celles du secteur forestier, seraient prêtes à verser aux travailleurs mis à pied un montant égal à celui auquel ils auraient droit en vertu des prestations d’assurance emploi, à condition que le gouvernement fédéral s’engage à les rembourser. L’important, c’est que l’argent soit versé aux individus et aux familles maintenant, et d’éviter de les envoyer en grand nombre dans les longues files pour l’AE.
- Aider les entreprises en difficulté par des crédits et liquidités. Nous saluons la somme de 10 G$ déjà réservée pour s’assurer que les entreprises aient suffisamment de capitaux et de liquidités, mais il en faudra beaucoup plus pour garder les employés au travail et les entreprises en activité. Étendre les programmes d’Exportation et développement Canada (EDC) et de la Banque de développement du Canada (BDC) d’au moins 75 G$ serait un énorme coup de pouce.
- Orientation fédérale concernant les « services essentiels » ou les « activités critiques ». Comme l’a fait le département de la Sécurité intérieure des États-Unis, il faut une directive fédérale déclarant que les produits forestiers et le secteur forestier sont des infrastructures et des activités « essentielles » ou « critiques ». La chaîne d’approvisionnement du secteur forestier canadien est critique et fournit des articles essentiels allant des matériaux de construction à la pâte pour les masques et chemises d’hôpital, du papier hygiénique et des essuie-tout aux granules et biocarburants pour les systèmes de chauffage. Alors que l’importance de la chaîne de valeur du secteur forestier a déjà été reconnue en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick, une mosaïque confuse émerge au pays, car certaines provinces n’ont pas encore agi. Pour demeurer en activité, beaucoup de nos principaux fournisseurs doivent prouver qu’ils sont reliés à une chaîne d’approvisionnement « essentielle » ou « critique ». Aujourd’hui, si vous êtes une entreprise de produits forestiers dans une province qui n’a pas encore fait de déclaration à cet égard, les relations et activités fournisseurs/clients sont en péril. Une orientation claire du gouvernement fédéral est nécessaire immédiatement.
Dans les jours et les semaines à venir, l’APFC et ses membres partout au pays continueront de travailler avec le gouvernement fédéral pour s’assurer que les travailleurs du secteur et leurs collectivités obtiennent le soutien dont ils ont besoin.
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L’APFC offre une voix, au Canada et à l’étranger, aux producteurs canadiens de bois, de pâte et de papier pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l’environnement. L’industrie des produits forestiers, dont le chiffre d’affaires annuel atteint 73,6 milliards de dollars et qui représente 12 % du PIB manufacturier du Canada, a des activités dans plus de 600 collectivités. Elle procure 230 000 emplois directs et plus de 600 000 emplois indirects d’un océan à l’autre, ce qui en fait l’un des principaux employeurs au pays.
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