Voici le rapport annuel 2022 sur les activités et les résultats de l'APFC à l’intention de nos membres.
Lorsque je jette un coup d'œil sur l'année écoulée, le fait qu’on reconnaisse de plus en plus, au Canada et dans le monde, la capacité de la foresterie à relever les défis environnementaux, sociaux et économiques urgents m’impressionne énormément. Les raisons d'être optimistes sont nombreuses, mais devant une récession probable en 2023, il faut faire davantage pour exploiter le potentiel de notre secteur et de ceux qui le composent.
Le gouvernement fédéral a progressé considérablement dans sa reconnaissance de la contribution de la foresterie à une reprise verte postpandémique, mais certains éléments de son approche de décarbonisation du secteur et de réglementation peuvent encore être améliorés.
Des pays comme la Finlande et la Suède ont adopté des solutions pour l’ensemble de la chaîne de valeur de leur secteur forestier, avec des plans clairs et propres à chaque segment pour atteindre leurs objectifs climatiques et créer des avantages économiques pour leur population. Ce que font les Finlandais et les Suédois est assez remarquable : aménagement durable des forêts, construction en bois massif, projets de chauffage urbain alimenté par la biomasse ligneuse et développement de la bioéconomie forestière au sens large pour remplacer les produits à forte intensité de combustibles fossiles.
Les États-Unis ont pris leurs propres mesures pour changer la donne, notamment en lançant une juteuse approche incitative pour réduire les émissions de carbone et améliorer le climat d'investissement, avec plus de 430 milliards de dollars de stimulants fiscaux dans le cadre de la récente loi sur la réduction de l'inflation. Les Américains ont ensuite adopté, fin décembre, un projet de loi d’affectation de crédits de 1700 milliards de dollars qui qualifie la bioénergie forestière de « carboneutre » et appelle les agences fédérales américaines à établir des politiques claires et simples pour utiliser la biomasse forestière afin d'accroître leur capacité en matière d'énergie renouvelable.
Il faut que le gouvernement canadien élabore rapidement sa propre réponse pour soutenir les travailleurs et les communautés forestières et améliorer la position concurrentielle de notre secteur en Amérique du Nord et dans le monde. Cette réponse doit inclure une approche propre au secteur pour accélérer l'innovation et la décarbonisation et une réglementation plus judicieuse. On doit également envisager des solutions de décarbonisation uniques pour nos usines situées dans les régions plus rurales et éloignées où l'accès à des combustibles à faible teneur en carbone est limité, voire inexistant.
Je suis fier des progrès que nous avons réalisés cette année, et notre équipe est prête à s’attaquer aux obstacles politiques et réglementaires qui nous freinent encore en 2023.
En plus de son programme chargé en matière de relations gouvernementales, l'année 2022 a donné à l'APFC l'occasion de sensibiliser la population à la foresterie canadienne grâce à son initiative de communication La foresterie pour l’avenir. Je suis heureux de constater que le soutien au secteur est solide et qu'il ne cesse de croître au pays. J'espère que vous trouverez intéressant le bilan de ces efforts. Nous sommes impatients d'étendre la portée de ce travail dans les semaines et les mois à venir.
Aux élus, au personnel politique et aux fonctionnaires qui répondent à nos appels et passent tant de temps avec nous, merci de votre engagement.
À nos membres, à nos bénévoles et à nos partenaires autochtones, environnementaux, municipaux et syndicaux, merci de nous avoir soutenus cette année encore. Nous sommes heureux de travailler avec vous.
C'est un privilège pour l’équipe de l'APFC d'être la voix des travailleurs et des collectivités du secteur forestier du Canada.
Si 2022 restera dans les mémoires comme l'année où nous avons commencé à nous sortir de la pandémie, pour l'APFC et le secteur forestier canadien, ce fut une année de reconnaissance du potentiel de la foresterie canadienne à l’échelle nationale et internationale.
Les solutions en matière de climat et de biodiversité qu'offre le secteur forestier ont été mises en évidence dans deux plans importants lancés cette année par le gouvernement du Canada : le Plan de réduction des émissions (PRE) et la Stratégie nationale d'adaptation (SNA).
Le travail de leadership éclairé de l'APFC et son engagement sur le terrain à Ottawa ont été essentiels pour que les contributions de la foresterie canadienne soient comprises et reconnues par les décideurs fédéraux et les partenaires de la communauté.
Sur un autre plan, il faut faire plus pour répondre aux préoccupations croissantes en matière de compétitivité, mais l'APFC a jeté les bases qui nous permettront d'accélérer l'innovation et la décarbonisation du secteur en 2023 et au-delà.
Le leadership de l'APFC s'est également manifesté sur la scène internationale, où l'approche durable et respectueuse du climat de l'aménagement forestier au pays continue de faire école.
En mai, nous avons eu le plaisir de voir le président et chef de la direction de l'APFC, Derek Nighbor, nommé par ses pairs internationaux pour assurer la liaison avec le Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF).
En septembre, dans le cadre de la délégation officielle du gouvernement du Canada au sommet mondial sur le climat (COP27) en Égypte, nous avons diffusé notre documentaire «Capter le carbone» auprès d’un public international et avons participé au lancement d'un rapport qui montre comment les gouvernements du monde se tournent vers les avantages de la foresterie intelligente sur le plan du climat et de la bioéconomie forestière pour faire progresser l'action climatique et le développement économique durable et inclusif (on peut consulter le rapport Dalberg ici)
En décembre, lors du Sommet mondial sur la biodiversité (COP15) tenu à Montréal, l'APFC a diffusé un nouveau rapport qui établit un lien entre l'aménagement forestier durable (AFD) au Canada et les progrès réalisés pour atteindre les objectifs de biodiversité, d'aménagement forestier dirigé par des Autochtones et de carboneutralité. Le rapport sur la foresterie de conservation et l’utilisation judicieuse des ressources forestières du Canada donne également un aperçu des cadres réglementaires canadiens de haut niveau, de l'impact croissant des incendies sur la santé des forêts et de l'engagement des travailleurs forestiers canadiens à tenir compte des oiseaux, des mammifères et des poissons qui vivent dans les forêts canadiennes.
J'aimerais remercier le conseil d'administration et les membres de l'APFC, ainsi que l'équipe de l'Association à Ottawa et dans tout le pays, pour les efforts qu'ils ont déployés cette année encore afin d'améliorer les possibilités et les résultats pour les travailleurs forestiers et leurs collectivités au pays.
La foresterie canadienne a la chance d'avoir plusieurs fervents partisans parmi les députés et les sénateurs à Ottawa.
L'honorable Jim Carr, qui a été élu trois fois pour représenter les citoyens de Winnipeg-Centre-Sud, a été ministre des Ressources naturelles du Canada de 2015 à 2018. Il comptait parmi les meilleurs.
Le ministre Carr a perdu son courageux combat contre le cancer le 12 décembre 2022. Nos pensées vont vers son épouse Colleen, sa famille, son personnel et ses nombreux amis.
Il a été un champion incroyable de la foresterie canadienne pendant son mandat et il n'hésitait jamais à communiquer avec l'APFC pour voir comment il pouvait l’aider. Les travailleurs forestiers et leurs familles étaient toujours au cœur de ses préoccupations.
En 2017, le ministre Carr a supervisé la mise en place d'une enveloppe de 867 millions de dollars dans le cadre d'une réponse forte et appropriée à la plus récente ronde du conflit canado-américain sur le bois d'œuvre.
M. Carr déclarait régulièrement partout au pays « qu’il n'y a pas de voie vers une économie carboneutre sans le secteur forestier et les produits forestiers canadiens ».
Il parlait également avec fierté, au Canada et ailleurs dans le monde, des contributions de la foresterie à la durabilité, à l'action climatique, à la conservation de la biodiversité, à la réconciliation avec les peuples autochtones, ainsi que de son importance pour l’avenir économique des familles et des communautés du Nord.
En 2019, pour ses nombreux efforts, l'APFC nommait le ministre Carr champion des communautés forestières lors de la remise de ses prix d'excellence à Vancouver.
C’est avec beaucoup de gratitude que nous nous rappelons le temps que nous avons passé avec Jim Carr et la gentillesse et l'attention qu'il nous a toujours témoignées. Il va nous manquer terriblement.
Repose en paix, Jim.
L'APFC et ses membres ont travaillé avec diligence en 2022 pour que les produits forestiers canadiens continuent d'être acheminés vers les marchés, tout en voyant à faire progresser les dossiers des infrastructures prêtes pour l'avenir, de la fiabilité du transport ferroviaire de marchandises et du développement de la main-d'œuvre de demain.
En cette ère de changements climatiques, de fluctuations économiques et d'évolution rapide des règles commerciales, l'APFC a joué un rôle de premier plan pour réclamer des infrastructures commerciales plus robustes et plus fiables afin de répondre à la demande mondiale croissante de produits forestiers, de maintenir les travailleurs canadiens au travail et d'améliorer les conditions économiques dans les collectivités rurales et nordiques. Ces efforts variaient de plaidoyers pour un système de transport canadien plus efficace, plus fiable et plus rentable à un engagement proactif auprès de fonctionnaires clés pour informer les législateurs au Canada et à l'étranger quant à l’aménagement durable des forêts qui est à la base de la fabrication des produits forestiers canadiens.
L'APFC a également soutenu ses membres dans leurs efforts vers une plus grande équité et une meilleure inclusion des femmes, des Autochtones, des jeunes et des Néo-Canadiens au sein de la main-d'œuvre du secteur forestier. Employant directement plus de 205 000 personnes d'un océan à l'autre, le secteur est un moteur essentiel de la prospérité de centaines de collectivités rurales, de villes de taille moyenne et de centres urbains tributaires de la forêt. La croissance d'une économie verte passe entre autres par la croissance d'une économie inclusive, une économie qui valorise non seulement la durabilité, mais aussi la diversité et les possibilités, afin que tous les Canadiens puissent s'épanouir dans le secteur forestier.
L'APFC a fait de grands progrès cette année pour assurer un avenir plus productif, plus efficace et plus prospère au secteur des produits forestiers et à ses partenaires du commerce, du transport, des infrastructures et de la main-d'œuvre. En nous concentrant sur ces priorités, nous pouvons continuer à tirer parti des vastes avantages économiques du secteur forestier pour appuyer les travailleurs, les collectivités et le cheminement du Canada vers une économie carboneutre.
Face aux efforts coordonnés au sud de la frontière pour miner la foresterie canadienne par des projets de loi discriminatoires sur l'approvisionnement dans l’État de New York et en Californie ainsi que par un décret au Colorado, l'APFC a travaillé avec les gouvernements fédéral et provinciaux et avec ses partenaires autochtones, syndicaux et municipaux pour présenter les faits sur l'aménagement forestier au Canada et son rôle essentiel dans notre virage vers une économie carboneutre. En plus de mobiliser une coalition de partenaires nationaux et internationaux pour rencontrer des législateurs d'État et des fonctionnaires de partout aux États-Unis et discuter avec eux des atouts du secteur, l'APFC s'est adressée directement au Bureau de la gestion et du budget des États-Unis pour souligner le caractère essentiel des produits du bois canadiens pour les objectifs américains en matière d'infrastructures et de logement.
L'APFC a participé au Sommet national sur la chaîne d'approvisionnement organisé par le ministre des Transports, Omar Alghabra, en janvier. Joel Neuheimer, vice-président, Commerce international, transport et RH, et secrétaire général de l'APFC, a joué un rôle actif au sommet comme représentant du secteur forestier, en mettant l'accent sur les solutions à court et à long terme pour remédier au mauvais rendement du système de transport du Canada, qu'il s'agisse des retards et du manque de wagons dans le réseau ferroviaire, de la pénurie de camionneurs (et des problèmes fondamentaux à l'origine de cette pénurie) ou de la façon dont nous pouvons relever les défis plus généraux du système.
En tant qu'informateur majeur du Groupe de travail national sur la chaîne d'approvisionnement, l'APFC a effectué des démarches auprès des décideurs aux niveaux local, régional et national au cours de l'année 2022 en vue d’une chaîne d'approvisionnement en transport plus fiable et plus rentable pour les expéditeurs canadiens de produits forestiers. Cette démarche a donné lieu à l'envoi d'une lettre au ministre des Transports ainsi qu’à une série de recommandations au Groupe de travail national sur la chaîne d'approvisionnement du gouvernement fédéral en juillet. Allant au-delà de la collecte d'information et de la consultation, le document Action. Collaboration. Transformation. Rapport final du Groupe de travail national sur la chaîne d'approvisionnement 2022, publié en octobre, reprend les recommandations de l'APFC. Nous avons accueilli favorablement l'engagement du gouvernement fédéral, dans l'Énoncé économique de l'automne 2022, à mettre en œuvre chacune d'elles.
Après plus de deux ans de consultation et d’efforts de sensibilisation par l'APFC, Transports Canada a finalisé les modifications au Règlement sur les renseignements relatifs au transport, qui entreront en vigueur en avril 2023. L'APFC a vu bon nombre de ses principales recommandations adoptées par Transports Canada dans la proposition de règlement finale et s'attend à ce que les nouvelles données publiées par l'entremise de ce règlement offrent aux membres un meilleur aperçu de la congestion/fluidité du réseau ferroviaire de marchandises et constituent une base solide pour des discussions productives avec les ministères fédéraux et les fournisseurs de services sur le rendement de la chaîne d'approvisionnement.
L'APFC, qui collabore avec tous les ordres de gouvernement pour faire face aux perturbations du marché du travail canadien, a été heureuse de voir que son plaidoyer en faveur de l'élargissement du programme des travailleurs étrangers temporaires (TET) avait eu un écho dans un élément du budget fédéral de 2022, soit l’amélioration du programme. Le gouvernement a en effet alloué 29,3 millions de dollars pour mettre en place un modèle d'employeurs de confiance qui réduit les formalités administratives pour les employeurs réguliers qui répondent aux normes les plus élevées, a élargi l'accès au programme aux établissements de fabrication de produits du bois et a injecté 64,6 millions de dollars pour augmenter la capacité de traitement des demandes afin de répondre aux besoins actuels du marché du travail.
Dans le cadre de son travail sur la chaîne d'approvisionnement, l'APFC a fait des représentations pour contribuer à remédier à la pénurie de chauffeurs de camion au Canada, notamment pour les trajets longue distance. En novembre, la mise en œuvre de la Classification nationale des professions (CNP) pour les programmes d'immigration gérés par le système Entrée express a été annoncée, un changement qui contribuera énormément à sécuriser les chaînes d'approvisionnement puisque les entreprises de camionnage auront maintenant accès à une main-d'œuvre internationale.
En tant que partenaire de confiance d'Emploi et Développement social Canada (EDSC), l'APFC s’efforce toujours de promouvoir les possibilités offertes par les métiers spécialisés, contribuant à y sensibiliser les gens et à doter en personnel les 256 000 nouveaux postes d'apprentis qui seront nécessaires au cours des cinq prochaines années pour répondre à la demande croissante au Canada, maintenir notre pays en activité et aider nos collectivités à prospérer.
Kate Lindsay et Mahima Sharma, de l'APFC, ont présenté leurs points de vue sur les valeurs forestières, la durabilité du secteur, les cheminements de carrière et la place des femmes en science à une conférence sur la force de la biodiversité en Ontario en février. L’événement réunissait des centaines d'experts, d'étudiants et de professionnels passionnés du secteur forestier pour explorer de grands enjeux et la valeur des forêts pour notre santé et nos collectivités. L'APFC a accru sa visibilité et son engagement auprès des participants à la conférence en distribuant virtuellement ses « écouteurs forestiers ».
Le 3 mai, l'APFC organisait son tout premier « Petit déjeuner en forêt » au Rideau Club d'Ottawa afin de susciter l'intérêt des jeunes esprits politiques et des futurs leaders pour l'avenir de la foresterie au Canada. L'événement comprenait une présentation de David Coletto, qui a discuté des données de sondages sur l’attitude des Canadiens à l'égard de la foresterie. Cette présentation a été suivie d'une solide séance de questions, qui a permis d'accentuer et de cultiver la connaissance du secteur et le soutien qu’on lui apporte.
En 2022, l'APFC a consolidé la réussite de son programme de stages de rêve, une initiative qui offre une bourse à 15 stagiaires du secteur forestier pour l'élaboration de contenu numérique qui met en valeur leur expérience estivale de travail dans les forêts et les usines du Canada. Au total, l'APFC a reçu cette année plus de 75 éléments de contenu du groupe, notamment des blogues, des images et des vidéos. Le programme a généré plusieurs articles de presse d’une portée combinée de plus d'un million de personnes, principalement dans des médias régionaux canadiens. Ces documents ont été partagés tout au long de l'année pour montrer aux employés potentiels ce que signifie travailler dans le secteur forestier.
Andy Goodson : Foraging in the Field : Programme Stages de rêve vert 2022 de l'APFC
Aidan Starosta : Tout sur la logistique : Programme Stages de rêve vert de l'APFC 2022
Kimberley Berube-Boyle : Le Nitassinan : Programme Stages de rêve vert 2022 de l'APFC
Les forêts du Canada ont un rôle essentiel à jouer dans notre lutte collective contre les changements climatiques. Mais la façon dont nous les aménageons est importante. Au cours d'une année qui a rassemblé des gouvernements, des entreprises et des leaders environnementaux de partout dans le monde pour poursuivre l'action climatique à l’échelle mondiale, l'APFC et ses sociétés membres ont pris des mesures proactives pour s'assurer que les décideurs, les investisseurs et le public étaient au courant des nombreuses possibilités de l’aménagement durable des forêts et des produits forestiers canadiens dans la lutte contre les changements climatiques et leurs impacts.
Aujourd'hui, grâce à l'engagement du Canada à l'égard de l’aménagement responsable et de la durabilité des forêts, le pays est au premier rang dans le monde en matière de certification, comptant 36 % des forêts certifiées de façon indépendante sur la planète.
C'est entre autres pour cela que les acheteurs de bois, de pâte, de papier et de bioproduits dérivés du bois du monde se tournent de plus en plus vers le Canada. Au cours des prochaines années, nous aurons l'occasion de tirer davantage parti, de façon pratique, du pouvoir de la foresterie et des produits forestiers intelligents sur le plan climatique pour absorber et stocker de grandes quantités de carbone, pour travailler avec les collectivités à réduire le nombre de feux de forêt, d’inondations et de perturbations causées par les ravageurs et pour créer des milliers d'emplois verts en prime.
Qu'il s'agisse de réduire les émissions, de veiller à ce que les forêts du Canada conservent leur potentiel de captage du carbone, de développer notre économie verte ou de fournir des solutions de rechange écologiques à des produits d’usage quotidien, le secteur forestier canadien sera là pour contribuer à façonner un avenir plus vert et carboneutre pour les Canadiens.
Grâce à l'aménagement forestier durable, le secteur met en œuvre des mesures de conservation partout au Canada, de la préservation des milieux humides à la surveillance à long terme des populations d'oiseaux. Les membres de l'APFC reconnaissent l'importance de participer à la conservation de la biodiversité sur le terrain.
L'APFC demeure une voix active et engagée dans la recherche de solutions pour contrer le risque croissant de feux de forêt au Canada. Le 10 février, le Conseil canadien des ministres des forêts (CCMF) lançait le Dialogue canadien sur les feux de forêt et la résilience des forêts en vue de l'élaboration d'une stratégie pancanadienne de prévention et d'atténuation des feux de végétation. Kate Lindsay, vice-présidente principale et chef de la durabilité de l'APFC, a assisté au lancement officiel de la discussion nationale et a eu le plaisir de participer à une table ronde, présentant la foresterie comme une voix active et engagée dans la recherche de solutions pour contrer le risque croissant de feux de forêt au Canada.
Les solutions forestières canadiennes sont présentées dans le magazine Policy. Un article d'opinion, intitulé Seeing the Forest for the Trees : Forestry Solutions for Canada's Climate Targets, rédigé par Derek Nighbor et Kate Lindsay, a été publié dans le numéro du magazine Policy consacré aux changements climatiques et à l'énergie propre à l'occasion du Nouvel An. L'article a été bien accueilli par le public principal de la publication, composé de décideurs fédéraux et de l'ensemble du monde parlementaire.
Poursuivant sur sa lancée, l'APFC a pu jouer un rôle actif au déjeuner de travail de ce magazine au Rideau Club le 2 mars, où Kate Lindsay a participé à une discussion avec d'autres collaborateurs du magazine.
Le président et chef de la direction de l'APFC, Derek Nighbor, a été choisi en mai pour assurer la liaison avec le Forum des Nations Unies sur les forêts. Cette nomination a eu lieu lors du Congrès forestier mondial (CFM) à Séoul, en Corée du Sud, dans le cadre d'un nouveau partenariat entre le Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF) et le Conseil international des associations forestières et papetières (ICFPA). Ce partenariat vise à faire évoluer les solutions forestières et le dialogue sur les politiques forestières dans le monde. Il fera de l'ICFPA le point de convergence du secteur forestier à l'échelle mondiale, en fournissant un cadre permettant aux organisations de discuter et de mettre en œuvre ensemble des politiques et des ententes liées aux forêts qui sont positives pour la population et pour la planète. Derek Nighbor a été choisi par ses collègues internationaux pour assurer la liaison entre les 18 organismes membres de l'ICFPA dans le monde et le FNUF, ce qui représente une belle occasion d’exposer l'innovation, l'expérience et le savoir-faire canadiens à la table des politiques mondiales.
Du 29 au 31 mars, l'APFC a fait la promotion de la foresterie comme élément essentiel pour atteindre l'objectif de carboneutralité lors du Globe Forum 2022 à Vancouver. En plus d'animer une séance pour promouvoir le rôle du bois massif dans l'atteinte de l'objectif de carboneutralité du Canada, les dirigeants de l'APFC ont participé à la table ronde de Climate Proof Canada sur les stratégies d'adaptation nationales, avec les ministres Guilbeault et Wilkinson.
L'APFC a participé à une visite sur le terrain pour faire reconnaître le travail de l'Initiative d'intendance des terres humides par l’aménagement forestier (FMWSI) en compagnie de représentants de Canards Illimités Canada, de Weyerhaeuser et de Canfor à Grande Prairie le 16 juin. L'APFC s'est efforcée de recueillir des images et de mener des entrevues pour mettre en valeur l'échange de connaissances et de ressources suscité par l'initiative, qui est essentiel à l'avancement de l’aménagement durable des forêts et à l'atteinte des objectifs de conservation dans la région boréale. Une série de vidéos sur le sujet devrait être diffusée au début de 2023.
Kate Lindsay, vice-présidente principale et chef de la durabilité de l'APFC, s'est jointe à la délégation canadienne lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27) à Sharm El-Sheikh, en Égypte, en novembre. C'était l'occasion pour l'APFC de présenter son documentaire Capter le carbone à un public international. L'ambassadrice du Canada pour les changements climatiques, Catherine Stewart, s'est jointe à l'APFC pour présenter le film aux côtés de JP Gladu, directeur de Mokwateh Consulting, et de Sabrina Spencer, du BC Council of Forest Industries (COFI), qui ont participé à une séance de questions après la diffusion. Les activités de la COP27 comprenaient également une session très courue avec le conseil consultatif sur la carboneutralité, où Kate Lindsay a été invitée à participer à une discussion.
L'APFC a également participé activement à la Conférence sur la biodiversité (COP15) qui s'est tenue à Montréal en 2022. Kate Lindsay faisait partie d’un groupe d'experts qui a discuté des AMCEZ et des APCA dans les forêts aménagées au Canada avec des partenaires de la SFI, de Ressources naturelles Canada, d'Environnement Canada et de la Première Nation Miawpukek. Elle a aussi pris part à l'événement Transformative collaborations for a nature and climate-positive economy organisé par Nature United. Ces conversations ont été précédées d'un événement virtuel organisé par l'APFC en amont de la COP15 le 30 novembre - Une conversation sur la conservation - qui cherchait à lancer la discussion sur le rôle essentiel de la foresterie pour aider le Canada à atteindre ses objectifs de conservation de la biodiversité.
En décembre, l'APFC a publié un rapport national sur la conservation de la biodiversité et l’utilisation judicieuse des ressources forestières du Canada. Le rapport porte sur l’envergure des mesures de conservation dans les forêts aménagées ainsi que sur la foresterie dirigée par les Autochtones, le rôle des aires protégées, les autres mesures de conservation efficaces par zone (AMCEZ) et les contributions à la carboneutralité.
Le directeur de la foresterie de l'APFC, Étienne Bélanger, a participé au forum du Bloc Québécois sur les forêts et les changements climatiques qui s'est tenu à Trois-Rivières (Québec) en avril. Organisé en partenariat avec Innofibre - un acteur clé de la bioéconomie qui soutient l'innovation et la diversification des produits de la biomasse en adaptant les technologies des pâtes et papiers - l'événement réunissait le Caucus Bois du Bloc Québécois, un groupe de députés de neuf régions du Québec où l'industrie forestière est très active, ainsi que des représentants du milieu de la recherche, des universités et de l'industrie.
Alors que la Semaine nationale de l'arbre et des forêts était célébrée partout au pays en septembre, l'APFC était fière de souligner, par son programme annuel de prix d'excellence, le travail des professionnels dévoués qui œuvrent dans le secteur des produits forestiers du Canada ainsi que des universitaires, des dirigeants communautaires, des peuples autochtones et des partenaires qui apportent une contribution exceptionnelle au secteur et aux collectivités forestières.
À cette occasion, l'APFC a organisé une réception de réseautage à la Brasserie Métropolitain d'Ottawa, mettant en valeur le potentiel d'innovation de la foresterie, à laquelle ont assisté 350 invités, dont des représentants du gouvernement, des partenaires du secteur, des médias et des membres.
Lorsque vous achetez des produits forestiers canadiens, vous contribuez à un avenir à faibles émissions de carbone en donnant une seconde vie aux arbres. Et tandis que le secteur forestier canadien continue de promouvoir la croissance propre et l'innovation à tous les niveaux - de la réduction des émissions et de la production d'énergie dans les usines au développement de bioproduits d'avant-garde et à la réutilisation des sous-produits dans de nouvelles applications - l'APFC travaille à harmoniser la position du secteur et de ses partenaires des gouvernements fédéral et provinciaux sur des questions d'intérêt mutuel.
Pour soutenir nos entreprises membres, nous plaidons en faveur d'une législation judicieuse, de règlements efficaces qui favorisent l'innovation dans tous les segments du secteur, ainsi que de politiques et de programmes de financement qui mettent à profit et améliorent les nombreux avantages économiques et environnementaux des produits forestiers.
Les industries vertes émergentes qui transforment les copeaux de bois, la sciure et l'écorce en produits à valeur ajoutée comme les bioplastiques et les biocarburants vont non seulement créer les emplois verts pour les familles dont la prochaine génération de Canadiens aura besoin, mais elles se préparent à favoriser un avenir carboneutre en repensant les ressources et les produits d’usage quotidien dans une optique plus verte et plus propre. Le secteur des produits forestiers a un rôle important à jouer dans le développement de bioproduits qui remplacent des produits moins durables, et nous sommes heureux d’appuyer les entreprises qui maintiennent le statut du Canada comme source de produits de première qualité ayant une solide réputation.
L'APFC souscrit à la stratégie fédérale sur l’achat et la construction propres. Tout au long de l'année, l'Association a participé activement à la Build Clean Alliance, qui cherche à accentuer les approvisionnements en matériaux à faibles émissions de carbone pour les édifices du gouvernement fédéral, aux côtés de représentants des secteurs du ciment, de l'acier, de l'aluminium et du travail. Pour mieux positionner et promouvoir les propriétés uniques de stockage du carbone du bois, l'APFC a participé en novembre à deux journées de rencontres gouvernementales avec les membres de la coalition. En août, le ministre des Ressources naturelles du Canada, Jonathan Wilkinson, a communiqué directement avec l'APFC et le Conseil canadien du bois (CCB) pour obtenir des commentaires avant le lancement public de la Stratégie canadienne pour les bâtiments verts, qui vise à réduire les émissions de 37 % de 2005 à 2030 en vue d’un secteur du bâtiment carboneutre d'ici 2050. L'APFC a pris part à une table ronde avec le ministre Wilkinson et d'autres intervenants pour discuter de la stratégie et poursuit son travail de collaboration pour faire progresser le rôle du secteur forestier dans la réduction et le stockage du carbone dans les bâtiments en bois massif.
L'APFC a soulevé des questions concernant le plan fédéral de partage des recettes du carbone à la suite de la publication par Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), en juillet du cadre proposé pour la réglementation de l'électricité propre. L'APFC a collaboré étroitement avec ses membres pour soumettre une réponse à ECCC et renouvelle ses demandes aux gouvernements fédéral et provinciaux pour qu’ils s'engagent à exploiter le potentiel de notre secteur par une réglementation intelligente, des systèmes efficaces de tarification du carbone et de recyclage des recettes et des programmes d'incitation à l'innovation accessibles. Au nom d’un secteur qui appuie depuis longtemps un système de tarification du carbone qui favorise l'action climatique, accentue la compétitivité du Canada et nous aide à attirer des investissements et à créer des emplois bien rémunérés, l'APFC continuera à réclamer de la transparence, une prise en compte claire des réalités des régions rurales et nordiques du Canada et la juste part du secteur.
L'APFC a fait une présentation à l'assemblée générale annuelle de l'Ontario Forest Industries Association (OFIA) en avril pour discuter des possibilités pour le secteur forestier, en mettant l'accent sur les changements climatiques. La directrice de l'Environnement, de l'innovation et de la réglementation sur les usines de l'APFC, Mahima Sharma, a donné un aperçu du rôle du secteur des produits forestiers dans l’atteinte des objectifs climatiques et de carboneutralité du Canada d'ici 2050. Sa présentation portait également sur le coût cumulatif des impacts sur le carbone des règlements environnementaux proposés, sur la nécessité pour le gouvernement de lancer des programmes de soutien financier accessibles pour faire évoluer la bioéconomie forestière, ainsi que sur la participation du secteur à la Stratégie nationale d'adaptation du Canada, qui établit des objectifs clairs et des évaluations de rendement pour les mesures qui protégeront mieux les Canadiens et les emplois au pays contre les menaces liées au climat comme la sécheresse, les infestations de ravageurs, les feux de forêt et les inondations.
Mahima Sharma, de l'APFC, faisait partie de la délégation canadienne en Autriche à l'occasion de la Conférence internationale sur la construction en bois à Innsbruck. Cet événement comprenait la visite de diverses entreprises autrichiennes de produits du bois à valeur ajoutée afin d'apprendre, d'échanger des idées et de renforcer les partenariats entre les deux pays. La délégation a eu l'occasion d’assister à des opérations hautement automatisées et numérisées de fabrication de bois lamellé-croisé, de bois lamellé-collé et de maisons modulaires. L'ambassadeur canadien Troy Lulashnyk a accueilli la délégation pour une réception à sa résidence.
Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) maintient un rythme lent quant à la modernisation du Règlement sur les effluents des fabriques de pâtes et papiers (REFPP), n’étant pas en mode de consultation active. Malgré cela, une coalition sur le sujet est restée active, tenant plusieurs réunions avec ECCC pour faire avancer les discussions sur les principaux aspects de la proposition concernant le programme de suivi des effets sur l'environnement (SEE). En novembre, toute la coalition a rencontré ECCC pour discuter des prochaines étapes à suivre pour la modernisation du règlement et de la nécessité de poursuivre le dialogue. L'APFC et la coalition prépareront plusieurs mémoires clés au début de 2023 pour qu’ECCC les examine avant de relancer le processus de consultation officiel.
L'APFC a lancé les Prix Chisholm pour l'innovation en foresterie à l'occasion de la Journée internationale des forêts des Nations Unies (31 mars), afin de souligner le leadership et l'esprit d’innovation des jeunes dans le secteur forestier. La première édition de ce concours national visait les étudiants et les jeunes chercheurs canadiens qui se passionnent pour la foresterie positive sur le plan climatique, afin de leur donner l'occasion de présenter leurs recherches pour aider le Canada à atteindre ses objectifs de carboneutralité. En prévision de la Journée mondiale de l'environnement, l'APFC a eu le plaisir d'annoncer qu'Anupama Sharan et Kudzanai Nyamayaro étaient les lauréats du programme.
L'APFC et ses membres reconnaissent que les forêts du Canada revêtent une importance unique pour les communautés autochtones, comme composante essentielle des relations culturelles, spirituelles, économiques et sociales que ces peuples entretiennent avec la terre. Le secteur, qui emploie environ 11 600 travailleurs autochtones, est l'un des plus importants employeurs des Premières Nations au pays et collabore étroitement avec près de 1400 entreprises forestières appartenant à des Autochtones, notamment des scieries, des entreprises sylvicoles et des centrales d'énergie à base de biomasse.
Nous nous engageons à favoriser une plus grande participation autochtone et à soutenir l’établissement de relations durables avec les peuples autochtones, afin de bâtir un secteur forestier canadien prospère qui offre des possibilités importantes à leurs entreprises et à leurs communautés. De nombreuses communautés des Premières Nations et des Métis détiennent des générations de connaissances sur les terres et les forêts, ce qui leur donne une compréhension profonde de l'évolution des forêts et de la façon dont elles peuvent être aménagées durablement sur le plan environnemental et économique.
En 2022, nous avons poursuivi nos efforts pour accélérer le rythme de la réconciliation économique en développant et en facilitant des opportunités majeures et l’obtention d’un siège à la table économique pour les entreprises et communautés autochtones, en élargissant la portée de leur participation au secteur forestier et en fournissant une formation à la direction et au personnel des entreprises forestières sur l'histoire des peuples autochtones, y compris sur l'histoire et les répercussions des pensionnats.
Nous sommes déterminés à encourager et à explorer de nouveaux partenariats et de nouvelles opportunités dans la chaîne d'approvisionnement avec les gouvernements et les entreprises autochtones afin d'atteindre la parité économique et une prise de décisions en commun. Déjà, les coentreprises, les contrats, les accords de coopération et les initiatives de collaboration entre des territoires, communautés, entreprises et organisations autochtones et le secteur forestier créent des emplois qualifiés bien rémunérés. L'élargissement de ces possibilités va de l'augmentation de la propriété des infrastructures traditionnelles comme les scieries à la création d'un espace dans la production et la distribution innovantes de biocarburants, en passant par l'accès à des capitaux pour investir dans des projets et des entreprises autochtones.
En janvier, le Indigenous Resource Network (IRN), une plateforme non partisane pour les travailleurs et les propriétaires d'entreprises autochtones qui participent à l'exploitation des ressources, a commandé un sondage à Environics Research pour évaluer l'appui des Autochtones à la foresterie et aux autres activités d'exploitation des ressources. L'APFC s'est associée à l'IRN pour rendre cette recherche possible et a eu le plaisir d'accueillir Robert Merasty et Heather Exner-Pirot, de l'IRN, pour présenter les résultats du sondage aux membres de l'APFC. Ces résultats montrent que l'appui des Autochtones à la foresterie est solide et en croissance.
En février, l'APFC et le Conseil canadien pour l’entreprise autochtone (CCEA) ont organisé un atelier conjoint pour les membres afin de présenter les offres et les programmes du CCEA et de parler de leur expérience dans le secteur forestier. La séance comportait un mot d'ouverture de Bob Phillips, un aperçu des effectifs du CCEA, du programme de relations progressistes avec les Autochtones (RPA) et une période de questions.
L'APFC est un partenaire de longue date du Conseil canadien pour l'entreprise autochtone (CCEA), qui propose des programmes pour favoriser la croissance des entreprises autochtones, établir des relations avec les entreprises non autochtones et assurer l'apprentissage continu des entrepreneurs autochtones et des autres chefs d'entreprise canadiens. L'APFC et le CCEA remettent notamment conjointement le Prix du leadership des entreprises autochtones depuis près de 10 ans. De plus, l'APFC a été parmi les premiers organismes à se joindre à l'initiative de changement dans l'approvisionnement du CCEA et à devenir championne des approvisionnements auprès des entreprises autochtones.
En mai, l'APFC a organisé une séance d'information lors du 10e rassemblement annuel pour les jeunes Autochtones organisé par Indspire, un organisme de bienfaisance enregistré à l’échelle nationale qui investit dans l'éducation des Autochtones. Plus de 1000 étudiants et leurs professeurs ont assisté à l'événement, qui a été une excellente occasion pour l'APFC de présenter les possibilités de carrière dans le secteur forestier aux jeunes des Premières Nations.
En septembre, l'APFC a organisé sa première série d’entrevues avec des personnalités autochtones, qui présente d'anciens chefs des Premières Nations qui ont joué un rôle important dans l'établissement de relations entre leurs communautés et diverses industries des ressources naturelles. Afin d'aider les entreprises à comprendre les priorités et les préoccupations des communautés autochtones avec lesquelles elles cherchent à collaborer, l’APFC a obtenu le point de vue des communautés sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas comme prévu dans la gestion des négociations commerciales avec les Autochtones. On y aborde notamment les droits issus de traités, les projets forestiers ou miniers, la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et d’autres sujets.
L'APFC poursuit sa collaboration avec le Programme d’emploi pour les jeunes OYEP. Il s'agit d'un réseau national qui offre des formations en milieu naturel aux jeunes Autochtones du secondaire. Ces dernières années, le programme s'est étendu à l'ensemble du Canada et comprend maintenant des partenariats avec des industries connexes. La création d'un milieu de travail inclusif et collaboratif pour la prochaine génération de travailleurs forestiers est au cœur de la vision de l'APFC et l'industrie s'appuie à cette fin sur de solides relations dans les collectivités où elle exerce ses activités. La croissance continue du programme ainsi que les investissements supplémentaires des partenaires du secteur des ressources naturelles sont un gage de l'engagement de l'industrie envers une main-d'œuvre diversifiée et inclusive.
En octobre, l'APFC a transmis ses commentaires à Nòkwewashk [No-kway-washk], le nouveau nom du secteur des affaires autochtones, de la réconciliation et de la gestion des grands projets de RNCan, concernant le document d'orientation sur le Cadre national de partage des bénéfices. Le comité de l'APFC sur les affaires autochtones a rencontré des représentants de Nòkwewashk à plusieurs occasions au cours de l'année et poursuit son travail de façon constructive sur la réconciliation économique et sur une participation accrue des peuples autochtones au secteur forestier canadien.
En 2021, l'APFC lançait l'initiative La foresterie pour l'avenir, un programme de communication stratégique pluriannuel conçu pour sensibiliser les Canadiens au rôle essentiel que jouera la foresterie dans une économie plus verte et un avenir plus durable.
Cet effort a été guidé, soutenu et façonné par des intervenants et des partenaires du secteur forestier de tout le pays, y compris par Ressources naturelles Canada, des travailleurs du secteur forestier, des Autochtones, des syndicats et des dirigeants communautaires.
En 2022, La foresterie pour l’avenir a continué de mettre en évidence le secteur des produits forestiers du Canada comme un allié et un partenaire clé dans la quête d'une économie plus verte et plus inclusive. Il a également relayé un portrait économique et de durabilité convaincant, qui s'appuie sur des données, la science, la validation et la pratique.
Le programme poursuit ses efforts pour atteindre les Canadiens par le biais des médias et des plateformes où ils obtiennent leurs informations. On élabore ainsi une large gamme de créations numériques qui mettent en valeur les activités de foresterie durable et présentent le carbone du point de vue forestier tout en soulignant l'engagement du secteur à s'améliorer continuellement par l'innovation, les pratiques, les partenariats et le perfectionnement de la main-d'œuvre.
Programme de médias numériques - Au cœur de la campagne La foresterie pour l'avenir se trouve un programme conçu pour les médias numériques, qui est un catalyseur et le moteur principal pour communiquer les faits sur la foresterie au public. Avec des publicités ciblées sur Facebook, Instagram, Twitter et le réseau publicitaire de Google (y compris YouTube), le programme hautement adaptable s'est avéré un véhicule essentiel pour générer le type de volume nécessaire pour faire connaître la foresterie dans tout le Canada. En 2022, La foresterie pour l'avenir a adopté une approche basée sur « l'inattendu » en déployant des visuels plus créatifs et moins conventionnels pour atteindre plus de 2 millions de Canadiens en ligne.
Publicité extérieure - En 2022, le programme a fait son entrée directement en ville, avec des abribus enveloppés et des affiches dans de nombreux centres urbains du pays, dont Ottawa, Montréal, Québec, Calgary et Halifax. On cherchait à simplifier l'idée de la construction en bois massif et à sensibiliser le public à l'impact et au rôle novateur que la foresterie peut jouer dans l'atteinte des objectifs climatiques dans nos collectivités. Pour y arriver, des infrastructures existantes (des abribus) étaient l’objet d’un concept créatif qui les montrait « enveloppées » de cadres en bois avec le message suivant : « Si cet abribus était en bois, il permettrait de retirer une tonne métrique de CO2 de l'atmosphère - Pourquoi ne fait-on pas plus de choses en bois? »
Série de balado et animations - En 2022, le programme s'est appuyé sur les bases établies au cours de la première année pour développer le potentiel de la foresterie dans la lutte contre les changements climatiques et les défis environnementaux. Reconnaissant la nécessité d'un médium plus vaste, mais adapté à l'auditoire, pour transmettre efficacement le message, nous avons conçu le balado Canadian Forestry Can Save The World comme élément majeur de la deuxième année du programme. Par des voix de toute la communauté forestière, il présente des récits plus nuancés et approfondis sur le secteur. La bande-annonce a été lancée en novembre pour susciter une attente pour la série de 12 épisodes hebdomadaires qui seront diffusés au début de 2023. En 2022, nous avons également utilisé des vidéos courtes, optimisées pour les médias sociaux, afin de partager des éléments plus complexes de la foresterie, dont une animation permettant de visualiser le captage du carbone comme un atout remarquable.
Placements média payants - En 2022, nous avons également élargi l'impact des activités numériques payantes en obtenant des opportunités d'éditoriaux commandités/payés et de balados référencés/payés auprès de diffuseurs/d’organisations qui ont des mandats pour une couverture plus approfondie ou plus ciblée et qui atteignent précisément nos audiences principales (en particulier les familles de banlieue, les millénariaux urbains, la génération Z). Il y a notamment eu une présentation dans le Toronto Star sur les partenariats de la foresterie avec les communautés autochtones et sur son engagement à favoriser la diversité en tant qu'un des plus grands employeurs du Canada, ainsi qu'un article commandité dans The Kit présentant le bois et les produits en fibre de bois comme solutions de rechange durables.