Au moment où le premier ministre canadien rencontre ses homologues provinciaux au sujet des changements climatiques, l’Association des produits forestiers du Canada (APFC) réclame un leadership fort et des politiques judicieuses pour que le secteur forestier puisse participer à la transition vers une économie à faible empreinte de carbone.
Plus tôt cette année, l’APFC annonçait son ambitieux Défi 30 en 30 en matière de changements climatiques, par lequel l’industrie s’engage à réduire de 30 mégatonnes ses émissions annuelles de gaz à effet de serre d’ici 2030, soit environ 13 % de la cible globale du gouvernement federal.
Pour atteindre cet objectif, l’APFC souhaiterait que les provinces allouent tous les revenus générés par le prix du carbone à un fonds technologique qui aiderait l’industrie à écologiser davantage ses activités. L’APFC aimerait aussi que le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux se joignent au mouvement mondial pour bâtir plus d’édifices en bois comme moyen de réduire les émissions de GES en remplaçant des matériaux à base de combustibles fossils.
« Nous croyons que mettre un prix sur la pollution peut être avantageux pour l’environnement comme pour l’économie », explique le chef de la direction de l’APFC, Derek Nighbor. « L’industrie des produits forestiers s’est engagée à faire plus que tout autre secteur au pays pour lutter contre les changements climatiques. Avec une politique gouvernementale réfléchie, nous pouvons le faire tout en continuant à appuyer les collectivités forestières et les quelque un million de familles qui dépendent de l’industrie pour leur gagne-pain. »
Nighbor note que l’APFC a également adhéré à deux importantes initiatives : une lettre ouverte signée par plus de 60 chefs de direction et chefs de file de la société civile, qui presse le premier ministre de prendre des mesures audacieuses au chapitre de la croissance propre et des changements climatiques, ainsi que l’initiative du siècle de la croissance propre, selon laquelle le Canada doit s’attaquer aux changements climatiques par l’innovation. Dans le cadre de son mémoire prébudgétaire, l’APFC a aussi préconisé un partenariat renouvelé avec le gouvernement pour appuyer l’innovation par une réduction du risque associé à la commercialisation de nouveaux produits et procédés verts innovateurs qui pourraient contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Par ailleurs, l’industrie canadienne des produits forestiers a augmenté sa production d’électricité renouvelable à base de résidus de biomasse; le secteur génère maintenant suffisamment d’électricité verte pour alimenter la ville de Calgary. Avec un soutien gouvernemental pour les technologies propres, l’APFC croit que l’industrie peut augmenter la quantité d’électricité renouvelable produite au Canada.
« Le secteur forestier se réjouit du rôle de leadership que les gouvernements du pays adoptent pour atténuer les changements climatiques », ajoute M. Nighbor. « En tant que partenaires déterminés et efficaces, nous sommes particulièrement bien placés pour entraîner des résultats réels en matière de climat pour le Canada. »
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L’APFC offre une voix, au Canada et à l’étranger, aux producteurs canadiens de bois, de pâte et de papier pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l’environnement. L’industrie des produits forestiers, dont le chiffre d’affaires atteint 65 milliards de dollars par année et qui représente 2 % du PIB du Canada, est l’un des plus gros employeurs du pays, a des activités dans des centaines de collectivités et procure 230 000 emplois directs d’un océan à l’autre.
Pour plus d’information :
Fiona McDonald
Coordonnatrice des communications
L'Association des produits forestiers du Canada
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