Le 2 novembre 2017 - OTTAWA : Avec le passage du projet de loi C-49 de la Chambre des communes au Sénat, l’Association des produits forestiers du Canada (APFC) se réjouit des bases qu’il établit pour une plus grande transparence des données sur le transport ferroviaire des marchandises. Le chef de la direction de l’Association, Derek Nighbor, croit que le gouvernement comprend que la divulgation des données contribuera à un système de transport plus concurrentiel et plus efficace, qui est critique pour 600 localités forestières du Canada.
Comme l’a mentionné le ministre Garneau à Edmonton le 18 mai 2017, « Dans de nombreux cas, les expéditeurs ne savent pas si les retards sont attribuables à des problèmes d’engorgement inévitables ou à des défaillances opérationnelles de la part de la compagnie de chemin de fer ».
Le projet de loi C-49 établit le fondement de règlements favorisant le type de transparence dans les données sur le transport ferroviaire dont nos membres ont besoin pour évaluer le fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement du Canada à l’avenir, guider les décisions pour maximiser l’efficacité, y compris par l’Office des transports du Canada, évaluer le service qu’ils reçoivent par rapport à d’autres entreprises de la chaîne d’approvisionnement, voir où se produit la congestion et, dans la mesure du possible, ajuster leurs stratégies d’expédition en conséquence. Le projet de loi représente une importante première étape pour renverser la tendance de la dernière décennie, c’est-à-dire l’érosion des données disponibles publiquement sur le fonctionnement des chemins de fer de classe 1 au Canada, au moment où de plus en plus de données détaillées sur leurs opérations américaines sont publiées. Il est encourageant de constater la détermination du gouvernement à accroître la transparence du système et l’APFC espère que des règlements robustes concrétiseront cet engagement.
« Les coûts de transport constituent jusqu’au tiers des coûts totaux d’une entreprise moyenne de produits forestiers. Lorsque nous avons présenté nos recommandations, nous avons insisté sur la nécessité d’un service plus fiable et de tarifs plus compétitifs », explique M. Nighbor. « La plupart de nos usines sont situées dans des localités rurales et nordiques et disposent de peu d’options pour acheminer leurs produits sur le marché. »
« Les relations de notre secteur avec nos partenaires de la chaîne d’approvisionnement du transport ferroviaire, maritime et routier sont très importantes pour nous. L’APFC souhaite collaborer pour maximiser les possibilités dans le cadre de cette loi », ajoute M. Nighbor.
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L’APFC offre une voix, au Canada et à l’étranger, aux producteurs canadiens de bois, de pâte et de papier pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l’environnement. L’industrie des produits forestiers, dont le chiffre d’affaires annuel atteint 67 milliards de dollars et qui représente 2 % du PIB du Canada, a des activités dans plus de 600 collectivités et procure 230 000 emplois directs d’un océan à l’autre.
Pour plus d’information :
Richard Walker
Directeur principal, Communications et affaires publiques
L'Association des produits forestiers du Canada
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