Hier, le gouvernement fédéral a annoncé le renouvellement du financement du programme Investissements dans la transformation de l’industrie forestière (ITIF) et de l’Initiative de foresterie autochtone (IFA), afin d’accélérer l’innovation et le développement économique dirigé par les Autochtones dans le secteur forestier canadien.
L’Association des produits forestiers du Canada (APFC) voit d’un bon œil ces programmes, mais souligne que si le gouvernement fédéral est sérieux dans son désir d’attirer plus d’investissements dans la foresterie canadienne, d’utiliser le pouvoir de cette ressource renouvelable pour réduire les émissions de GES et de créer plus d’emplois pour les familles au Canada rural et nordique, il doit s’engager à collaborer plus étroitement avec les provinces et les collectivités locales pour éviter le dédoublement de la réglementation et assurer plus de certitude aux travailleurs forestiers du pays.
« Le récent rapport du gouvernement fédéral, L’État des forêts au Canada, confirme ce que nous savons depuis longtemps : la détermination de nos forestiers professionnels à favoriser la biodiversité et à garder nos forêts en forêts pour toujours signifie que les produits des forêts du Canada sont parmi les meilleurs et les plus durables au monde. C’est notre avantage canadien, qui est essentiel à notre proposition d’affaires mondiale », selon le président et chef de la direction de l’APFC, Derek Nighbor.
« Au pays, plus de 90 % des opérations forestières ont lieu sur des territoires de compétence provinciale, qui sont encadrés par de solides exigences législatives et réglementaires, par une planification scientifique intensive modélisée sur 150 ans et plus, par des partenariats avec des communautés autochtones et par une participation locale aux décisions dans chaque collectivité. Voilà comment le Canada est devenu un pilier de la foresterie durable, et nous ne voudrions pas que cela change », a ajouté M. Nighbor.
« Dans notre travail avec les gouvernements, les collectivités et les familles pour favoriser la reprise économique, nous accueillons positivement le soutien de ces programmes fédéraux. Nous sommes prêts à utiliser le pouvoir du bois pour réduire les émissions de GES et rendre nos communautés plus vertes en rebâtissant en mieux. Nous sommes emballés par la possibilité de transformer ce qui serait autrement les déchets de bois de nos scieries en bioénergie, biomatériaux et produits biochimiques pour une économie à faibles émissions de carbone », a déclaré M. Nighbor. « Dans un esprit de partenariat et pour maintenir notre position de chef de file mondial de l’aménagement forestier durable, il nous faut un engagement de la part d’Ottawa afin éviter d’ajouter une nouvelle série d’exigences et de coûts, au moment où nous travaillons très fort pour sortir de cette situation », a-t-il conclu.
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L’APFC offre une voix, au Canada et à l’étranger, aux producteurs canadiens de bois, de pâte et de papier pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l’environnement. L’industrie des produits forestiers, dont le chiffre d’affaires annuel atteint 73,6 milliards de dollars et qui représente 12 % du PIB manufacturier du Canada, a des activités dans plus de 600 collectivités. Elle procure 230 000 emplois directs et plus de 600 000 emplois indirects d’un océan à l’autre, ce qui en fait l’un des principaux employeurs au pays.
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Justin Veale
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