Le secteur forestier emploie directement 200 000 Canadiens (et 200 000 autres indirectement)
La foresterie emploie directement plus de 200 000 Canadiens et soutient 200 000 autres emplois dans les domaines du transport, de la maintenance et de la fabrication. La stabilité de centaines de communautés rurales et nordiques dépend d’un secteur forestier solide et prévisible.
Cependant, le secteur des produits forestiers du Canada—un élément essentiel de l’économie nord-américaine—reste sujet à des mesures commerciales américaines injustes et punitives. L’application continue des tarifs en vertu de l’article 232 sur le bois d’œuvre et les produits dérivés canadiens a augmenté la moyenne combinée des tarifs et des droits à 45 pour cent. Ces mesures sont injustifiées et protectionnistes, ignorant des décennies de preuves démontrant que le bois d’œuvre canadien soutient, au lieu de menacer, les intérêts économiques et la sécurité nationale des États-Unis.
Le fait de cibler les produits du bois canadiens gérés de manière responsable et provenant de sources durables en invoquant la sécurité nationale est profondément préjudiciable aux deux pays. Notre secteur s’est révélé être un partenaire fiable de la force économique, de la sécurité de la chaîne d’approvisionnement et de l’indépendance des ressources en Amérique du Nord.
« En raison de l’interdépendance de notre industrie, si des scieries sont obligées de ralentir ou d’arrêter leur production, des usines de pâtes et papiers et d’autres installations en aval sont également touchées. L’ensemble de la chaîne d’approvisionnement du secteur forestier est menacée par ces tarifs », a dit Derek Nighbor, le président et chef de la direction de l’APFC. « Nous constatons déjà une réduction des quarts de travail dans les scieries, des compressions et des fermetures prolongées pour des réparations et de la maintenance. Alors que le conflit commercial perdure, ces problèmes ne feront que s’aggraver. »
L’APFC presse le gouvernement du Canada de faire preuve du même engagement et de la même détermination pour régler le conflit sur le bois d’œuvre qu’il a démontrés pour d’autres secteurs d’exportation importants. Il faut un leadership des deux côtés de la frontière pour rétablir la prévisibilité et l’équité de l’une des relations commerciales les plus intégrées et mutuellement bénéfiques de l’Amérique du Nord.
Le mercredi 22 octobre, les dirigeants nationaux du secteur forestier et leurs partenaires provinciaux se sont réunis à Ottawa avec des décideurs politiques, des partenaires autochtones, des chercheurs et des organisations environnementales pour s’attaquer aux plus grands défis économiques auxquels font face notre secteur et notre pays. La foresterie et les produits du secteur forestier jouent un rôle crucial dans le soutien aux priorités du Canada en matière de commerce, de réglementation et de logement.
Pour assurer la compétitivité du Canada, une croissance axée sur la politique est possible. L’APFC a présenté aujourd’hui son dernier rapport politique : Nous cultivons pour bâtir le Canada : Plan d’action du secteur forestier pour le gouvernement du Canada, qui établit trois priorités pour assurer que le gouvernement soutient le secteur :
- PROTÉGER les travailleurs du secteur forestier dans les négociations commerciales avec les États-Unis.
- AMÉLIORER la compétitivité des opérations et des scieries par l’innovation et une réglementation plus efficace.
- CONSTRUIRE plus de maisons avec du bois canadien.
Faits sur le secteur forestier

L’APFC représente les producteurs canadiens de bois, de pâte à papier et de papier à l’échelle nationale et internationale dans les domaines du gouvernement, du commerce et de l’environnement. Avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 87,2 milliards de dollars, le secteur canadien des produits forestiers est l’un des plus gros employeurs du pays, offrant 200 000 emplois directs et exerçant ses activités dans des centaines de collectivités, partout au pays. Nos membres s’engagent à collaborer avec les leaders autochtones, les organismes gouvernementaux et d’autres parties prenantes clés pour élaborer un plan d’action pancanadien afin de protéger la santé des forêts, tout en soutenant les travailleurs, les communautés et notre environnement à long terme.
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Rebecca Rogers, directrice de la communication
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