Hier, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a publié un rapport qui montre comment les produits renouvelables à base de bois peuvent aider à combattre les changements climatiques et à atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies.
Le document, intitulé Les produits forestiers dans la bioéconomie mondiale : Permettre le remplacement par des produits à base de bois et contribuer aux objectifs de développement durable, a été rendu public hier lors d'un événement parallèle à la COP26 par E. Ashley Steel, experte en statistiques forestières à la FAO.
L'événement était présenté au pavillon sud-africain de la COP26 par Jane Molony, PDG de Fibre Circle et directrice générale de l’association des fabricants de papier d’Afrique du Sud (PAMSA), et animé par Derek Nighbor, président du Conseil international des associations forestières et papetières (ICFPA) et président et chef de la direction de l'Association des produits forestiers du Canada (APFC).
Le rapport de la FAO examine le rôle de la foresterie dans l’offre de solutions renouvelables et durables susceptibles de favoriser le passage à un avenir carboneutre, par la promotion du bois comme biomatériau qui peut remplacer des sources fossiles pour produire de l’énergie, des aliments, de la moulée, de la fibre et d’autres biens manufacturés. Au-delà de ses usages traditionnels de bois d’œuvre et de papier, de nouveaux produits et technologies à base de bois sont mis au point afin accroître la valeur ajoutée des produits du bois, de diminuer les émissions de carbone et la consommation d’eau.
L'étude rassemble les connaissances les plus récentes sur le rôle joué par les produits forestiers dans la bioéconomie mondiale et sur la manière dont les technologies émergentes permettent de créer de nouvelles utilisations innovantes du bois et de ses dérivés. Elle comprend également des recommandations précises à l'intention des gouvernements, de l'industrie et des organismes de coopération internationale, qui cherchent à accroître leurs contributions respectives au développement durable et à une planète plus verte.
Citations :
« Je crois qu’il revient à tous ceux qui travaillent dans le secteur des forêts et des produits du bois d’informer les dirigeants et les décideurs sur le rôle majeur des forêts aménagées durablement et des produits qu’on en tire pour favoriser la résilience climatique de notre planète. Le rapport publié par la FAO met vraiment en évidence l'opportunité qui s'offre à nous d'utiliser des produits en bois d'origine durable pour remplacer les matériaux à forte intensité de combustibles fossiles et pour contribuer à décarboniser le milieu bâti à l'échelle mondiale. » – Jane Molony, présidente et directrice générale de Fibre Circle et directrice générale de l'association des fabricants de papier d'Afrique du Sud (PAMSA).
« Le rapport publié aujourd'hui par la FAO réaffirme ce que nous savons depuis longtemps au Canada. La gestion durable et intelligente des forêts est essentielle à la progression d'une bioéconomie forestière forte et à la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Ce rapport a le pouvoir d’orienter des politiques et des programmes de financement judicieux dans le monde entier, qui peuvent contribuer à une reprise postpandémique plus verte qui ne laisse personne de côté. » – Derek Nighbor, président du Conseil international des associations forestières et papetières (ICFPA) et président et chef de la direction de l'Association des produits forestiers du Canada (APFC).
L'APFC offre une voix aux producteurs canadiens de bois, de pâtes et de papiers à l'échelle nationale et internationale pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l'environnement. Le secteur canadien des produits forestiers, dont les revenus annuels dépassent 75 milliards de dollars, est l'un des plus importants employeurs du pays. Il est présent dans plus de 600 collectivités et fournit 225 000 emplois directs et plus de 600 000 emplois indirects d’un océan à l’autre.