Je m'appelle Samantha et j'ai pensé qu'une bonne façon de commencer mon rôle de stagiaire Rêve vert pour le site L'Association des produits forestiers du Canada était de me présenter rapidement et de dire comment j'ai fini par travailler avec Al-Pac en tant qu'étudiante d'été.
Si quelqu'un m'avait demandé, lorsque j'ai commencé l'université, si je pensais que je finirais par travailler dans le secteur forestier, la réponse aurait été un non catégorique. Non pas parce que je ne pensais pas que ce serait une carrière intéressante, mais parce que je n'avais jamais envisagé comment mon diplôme pouvait se traduire par un rôle dans le secteur forestier. Après en avoir appris beaucoup plus sur l'industrie forestière, les liens entre mon parcours éducatif et le travail forestier sont maintenant clairs.
Il me reste une année à l'Université Dalhousie pour terminer mon programme de double majeure en sciences de la terre et de l'environnement. Je termine également un certificat en SIG. D'aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours intéressé au sol, à l'eau, aux plantes, aux roches, aux changements climatiques et aux écosystèmes sains.
Pour mes deux premiers emplois sur le terrain, j'ai travaillé pour des commissions géologiques en Ontario et en Nouvelle-Écosse, où j'ai acquis d'importantes compétences en gestion des données et en échantillonnage. J'ai ensuite décidé de diversifier mon expérience professionnelle et d'occuper un poste davantage lié à l'environnement. J'ai trouvé un emploi d'assistant de terrain à l'Université de la Colombie-Britannique, au Tree Ring Lab. C'est là que j'ai découvert la foresterie. J'ai aidé un étudiant de maîtrise qui travaillait à quantifier les charges de combustible et les risques d'incendie de forêt dans l'intérieur de la Colombie-Britannique. J'ai effectué des relevés de végétation, des mesures d'arbres et des évaluations par transects de débris ligneux grossiers.
Je pense que c'est la combinaison de ma formation en écologie, hydrologie, pédologie, SIG et biogéochimie, de mon expérience sur le terrain et de mes solides compétences rédactionnelles qui m'a permis d'obtenir un poste chez Al-Pac. Lorsque j'ai trouvé l'offre d'emploi, je n'avais sincèrement pas réalisé que les entreprises forestières embauchaient même pour des postes liés à l'écologie. Cela m'a vraiment ouvert l'esprit sur le large éventail d'emplois potentiels pour lesquels ma formation pouvait me qualifier. C'est la première fois que j'ai réalisé que je n'avais pas besoin d'un diplôme en foresterie pour travailler dans ce domaine, car la foresterie englobe tellement d'aspects différents et de disciplines qui s'entremêlent pour créer une industrie durable et bien équilibrée.
Mon rôle au sein d'Al-Pac implique un bon mélange de travail sur le terrain et de travail de bureau, avec des projets et des sujets variés. J'ai aidé à :
- Études portant sur les changements de populations d'oiseaux dus aux perturbations
- La restauration de la ligne sismique à travers les tourbières et l'impact des incendies sur la formation de monticules
- Comment la construction de routes peut provoquer des retenues et modifier le mouvement de l'eau et la répartition des espèces végétales dans les zones humides.
- Participer à la saison de plantation des arbres et veiller à la qualité des plantes.
Il a été incroyablement passionnant et révélateur de voir toutes les considérations environnementales et écologiques entourant les opérations forestières. J'utilise activement des compétences telles que la rédaction de rapports, la recherche, les SIG et Excel, l'échantillonnage sur le terrain et la synthèse de connaissances issues de plusieurs disciplines pour comprendre et expliquer les résultats et les conclusions. Jusqu'à présent, mon été a été stimulant et enrichissant. J'aime pouvoir contribuer à une cause importante comme la gestion adéquate des ressources forestières du Canada et apprendre en cours de route sur toutes les composantes de l'industrie.