Plus tôt aujourd'hui, le Conseil consultatif international des partenaires de la COP26 de l'industrie du bois a lancé son manifeste sur le bois intitulé « Pour un avenir à faibles émissions de carbone : Il est temps de passer au bois ». L'Association des produits forestiers du Canada (APFC) a été un partenaire de premier plan dans cet effort de collaboration mondiale qui vise à mettre en évidence le rôle clé que le bois et son utilisation dans la construction peuvent jouer dans notre transition vers une économie carboneutre.
Alors que les chefs de gouvernement et les décideurs cherchent des solutions pour une infrastructure verte, l'annonce d'aujourd'hui démontre le pouvoir de stockage du carbone des produits du bois pour créer des villes plus durables et une économie plus propre. Le document plaide en faveur d'une utilisation accrue du bois dans la construction comme solution majeure pour une économie plus résistante au climat. Il reconnaît également que le bois est le seul matériau structurel durable qui pousse dans le monde entier et est renouvelable. Il a le potentiel de permettre une décarbonisation substantielle de l'environnement bâti au Canada et dans le monde.
« Compte tenu de l'abondance des ressources forestières du Canada et de notre engagement à en faire des forêts pour toujours, l'annonce d'aujourd'hui souligne l'occasion que nous avons de remplacer des matériaux à forte intensité de combustibles fossiles et de contribuer à décarboniser le milieu bâti tout en fournissant des emplois verts aux Canadiens », a déclaré Derek Nighbor, président et chef de la direction de l'Association des produits forestiers du Canada. M. Nighbor est également président du Conseil international des associations forestières et papetières (ICFPA).
« La foresterie est l'un des rares secteurs qui peuvent aller au-delà de la carboneutralité. Si le milieu bâti offre une énorme possibilité de transformation verte, cela ne s'arrête pas là », a affirmé M. Nighbor. « D'autres secteurs, comme ceux du ciment et de l'acier, commencent également à se rendre compte du potentiel des biomatériaux à base de fibres de bois pour les aider à réduire l'empreinte carbone de leurs activités. Au moment où nous planifions un avenir plus durable qui ne laisse personne de côté, les communautés et les travailleurs forestiers canadiens ont une réelle occasion d'utiliser davantage le bois et les produits à base de fibre de bois pour favoriser une reprise économique plus verte », a-t-il ajouté.
Pour lire le rapport complet, veuillez consulter le site : https://worldofwoodfestival.org/timefortimber/.
L'APFC est une voix pour les producteurs canadiens de bois, de pâtes et de papiers à l'échelle nationale et internationale pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l'environnement. Le secteur canadien des produits forestiers, dont les revenus annuels dépassent 80 milliards de dollars, est l'un des plus importants employeurs du pays. Il est présent dans plus de 600 collectivités et fournit 230 000 emplois directs et plus de 600 000 emplois indirects d’un océan à l’autre.