Avec plus de 200 000 emplois directs en jeu, le secteur demande au gouvernement du Canada d'accorder la même urgence au bois d'œuvre qu'à l'acier, à l'aluminium et à l'énergie.
Le secteur forestier du Canada est déçu que les discussions d’hier à Washington se soient terminées sans soulagement pour les secteurs touchés par l’article 232, y compris le bois d’œuvre, alors que le différend de longue date sur le bois d’œuvre résineux et les récents tarifs imposés à l’industrie canadienne des produits du bois continuent de mettre en péril les activités et les emplois partout au pays.
Après huit ans de droits de douane croissants sur le bois d’œuvre résineux, l’absence de progrès tangibles pour les travailleurs et les collectivités du secteur forestier est profondément préoccupante. Avec plus de 200 000 emplois directs et des centaines de collectivités qui dépendent d’un secteur forestier dynamique, le bois d’œuvre et les produits forestiers doivent être traités comme une priorité accrue dans les discussions commerciales entre le Canada et les États-Unis.
Notre industrie continue de faire face à des droits et tarifs injustifiés qui nuisent aux travailleurs forestiers d’ici et augmentent les coûts pour les familles américaines qui construisent ou rénovent leur maison. Nous demandons instamment au gouvernement du Canada de veiller à ce que le bois d’œuvre et les produits forestiers soient clairement inscrits à l’ordre du jour des discussions qui se poursuivent cette semaine.
« Nous voulons constater davantage de progrès pour nos concitoyens travaillant dans les secteurs durement touchés par les tarifs américains, mais nous souhaitons aussi que le gouvernement fédéral reconnaisse publiquement que les 200 000 employés de notre secteur doivent, eux aussi, être une priorité dans ces discussions, » a déclaré Derek Nighbor, président et chef de la direction de l’Association des produits forestiers du Canada (APFC). « Le Canada et les États-Unis dépendent tous deux d’une chaîne d’approvisionnement forestière saine et intégrée — un secteur qui soutient de bons emplois ici au pays et qui contribue à la construction de millions d’unités d’habitation abordables dont nos deux pays ont cruellement besoin. Nous voulons simplement voir plus d’urgence et, honnêtement, les rapports publiés à la suite de la rencontre d’hier nous ont laissés sur notre faim. »
Le secteur des produits forestiers, par l’intermédiaire de l’Alliance commerciale Canada-Bois d’œuvre (ACCB), demeure déterminé à travailler en partenariat avec le gouvernement du Canada afin de faire de la foresterie une priorité dans les discussions commerciales en cours avec les États-Unis. Nous continuerons à fournir des données, une expertise technique et des solutions pratiques pour parvenir à une résolution juste et durable qui soutient plus de 200 000 emplois directs au Canada, renforce la compétitivité transfrontalière et maintient le logement abordable pour les familles des deux côtés de la frontière.
L’APFC représente les producteurs canadiens de bois, de pâte à papier et de papier à l’échelle nationale et internationale dans les domaines du gouvernement, du commerce et de l’environnement. Avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 87,2 milliards de dollars, le secteur canadien des produits forestiers est l’un des plus gros employeurs du pays, offrant 200 000 emplois directs et exerçant ses activités dans des centaines de collectivités, partout au pays. Nos membres s’engagent à collaborer avec les leaders autochtones, les organismes gouvernementaux et d’autres parties prenantes clés pour élaborer un plan d’action pancanadien afin de protéger la santé des forêts, tout en soutenant les travailleurs, les communautés et notre environnement à long terme.
