L'Association des produits forestiers du Canada (APFC) applaudit la décision du gouvernement fédéral d'inclure les technologies de conversion de la biomasse forestière pour la production de chaleur et d'électricité dans ses crédits d'impôt à l'investissement (CII) pour les technologies propres et l'électricité propre. Cette décision a été annoncée aujourd'hui dans l'Énoncé économique d'automne déposé à la Chambre des communes par la ministre des Finances, Chrystia Freeland.
« Cette décision marque une étape importante dans la croissance de la bioéconomie forestière canadienne et encouragera l’utilisation de bois de qualité inférieure sur le marché face à l’aggravation des feux de forêt », a déclaré le président et chef de la direction de l’APFC, Derek Nighbor. « C’est une bonne nouvelle pour les travailleurs forestiers et les collectivités, car cela améliorera la compétitivité internationale de notre secteur face à des mesures incitatives similaires aux États-Unis et en Europe. Nous en avions absolument besoin pour être en mesure d’attirer les investissements mondiaux dans les mois et les années à venir.
« La biomasse forestière est une source puissante d’énergie renouvelable et neutre en carbone qui transforme les résidus de bois tels que la sciure, les branches et l’écorce en énergie et en combustibles à faible teneur en carbone.
« Nous sommes prêts à collaborer avec le gouvernement fédéral sur la mise en œuvre afin de renforcer la position du Canada en tant que destination pour les investissements dans le secteur forestier et les énergies renouvelables », a ajouté M. Nighbor.
L’APFC offre une voix, au Canada et à l’étranger, aux producteurs canadiens de bois, de pâtes et de papiers pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l’environnement. Le secteur canadien des produits forestiers, dont les revenus annuels dépassent 73 milliards de dollars, est l’un des plus importants employeurs du pays. Il est présent dans des centaines de collectivités et procure 205 000 emplois directs et plus de 600 000 emplois indirects dans l’ensemble du pays. Nos membres se sont engagés à collaborer avec les dirigeants autochtones, les organismes gouvernementaux et d’autres parties prenantes pour élaborer un plan d’action pancanadien visant à améliorer la santé des forêts, tout en soutenant les travailleurs, les collectivités et notre environnement à long terme.