Plus tôt aujourd’hui, le président et chef de la direction de l’Association des produits forestiers du Canada (APFC), Derek Nighbor, a publié la déclaration suivante en réponse au budget fédéral de 2024 déposé par la vice-première ministre et ministre des Finances, l’honorable Chrystia Freeland.
« L’APFC a pris note, dans le Budget de 2024, de la reconnaissance par le gouvernement de la manière dont les travailleurs et les communautés du secteur forestier canadien peuvent faire croître l’économie, répondre aux besoins en logement abordable, et aider à atténuer le risque d’incendies plus dévastateurs dans l’ensemble du pays.
Nous accueillons favorablement plus de 16 milliards de dollars consacrés à la construction de logements, y compris une enveloppe de 50 millions de dollars pour financer l’adoption de techniques de construction innovantes telles que les logements préfabriqués et modulaires et la construction en bois massif.
D’autres mesures concernant le logement, y compris un nouveau catalogue de conception de logements et 150 millions de dollars pour renforcer notre main-d’œuvre qualifiée et soutenir la reconnaissance des titres de compétences étrangers, contribueront à faciliter la mise en œuvre de solutions de logement fondées sur la forêt et à les rendre plus accessibles aux familles canadiennes — tout en utilisant des produits du bois canadiens pour y parvenir.
Les 265 millions de dollars proposés pour soutenir la prévention des feux de forêt seront utiles, mais pour protéger les personnes, les communautés et les infrastructures essentielles contre les incendies, il faut faire davantage en collaboration avec les provinces, les municipalités et les peuples autochtones pour soutenir un aménagement plus actif de nos forêts, à l’instar des investissements et des approches que l’on observe aux États-Unis et en Europe.
Cela signifie des investissements pour soutenir l’éclaircissage des peuplements propices aux incendies, effectuer plus de brûlages dirigés, éliminer plus plus de bois mort et en décomposition de la forêt, créer plus de coupe-feu autour des communautés et saisir les possibilités offertes par la biomasse forestière et la bioénergie dans le nord du pays.
Nous savons que des forêts saines et résilientes sont essentielles à une économie canadienne forte et à faible émission de carbone — et qu’elles peuvent également nous aider à éviter des émissions de carbone record attribuables aux incendies.
L’APFC se réjouit de travailler avec le gouvernement sur ces initiatives et d’autres mesures visant à améliorer la compétitivité canadienne, l’investissement au Canada et la croissance de l’emploi. La mise en œuvre de crédits d’impôt à l’investissement pour contrer les incitations de l’Inflation Reduction Act des États-Unis au sud de la frontière et l’établissement d’un plan d’action pour la bioéconomie forestière restent des priorités absolues pour notre secteur et sa main-d’œuvre. »
L’APFC offre une voix, au Canada et à l’étranger, aux producteurs canadiens de bois, de pâtes, de papiers et de bioproduits à base de bois pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l’environnement. Le secteur canadien des produits forestiers, dont les revenus annuels dépassent 73 milliards de dollars, est l’un des plus importants employeurs du pays. Il est présent dans des centaines de collectivités et procure 205 000 emplois directs et plus de 600 000 emplois indirects dans l’ensemble du pays. Nos membres se sont engagés à collaborer avec les dirigeants autochtones, les organismes gouvernementaux et d’autres parties prenantes pour élaborer un plan d’action pancanadien visant à améliorer la santé des forêts, tout en soutenant les travailleurs, les collectivités et notre environnement à long terme.