par Robert Larocque, Vice-président, Changement climatique, environnement et main-d’oeuvre
L’industrie canadienne des produits forestiers vient tout juste de devenir le premier secteur industriel à annoncer comment il compte aider le Canada à atteindre ses ambitieuses cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans la lutte aux changements climatiques.
Je suis extraordinairement fier du leadership dont fait preuve notre secteur dans cette lutte et des progrès que nous avons accomplis comme bons gestionnaires de l’environnement.
Il est certain que l’industrie des produits forestiers a déjà été une partie du problème, avec des usines polluantes qui crachaient des substances toxiques. Mais c’est chose du passé. Nous sommes maintenant une bonne partie de la solution, et sommes déterminés à avoir des installations propres et écologiques.
J’ai commencé à travailler dans l’industrie en 1996 et j’ai vu des progrès incroyables dans la réduction de l’empreinte du secteur sur l’environnement au cours de ces 20 années. Par exemple, j’ai contribué à l’élimination de toxines comme les BPC et les dioxines dans le secteur; l’industrie a éliminé le recours au charbon, les usines de pâte et papiers ont déjà réduit leurs émissions de GES d’un incroyable 66 % depuis 1990 et le Canada est devenu un chef de file mondial de la certification des forêts, une évaluation indépendante des politiques environnementales et sociales de l’industrie.
Le secteur suit aussi la voie de l’amélioration continue en s’engageant à bonifier encore plus son dossier environnemental, soit de 35 % additionnels, en vertu de son plan Vision2020. Je suis très satisfait de constater qu’un sondage de la firme Léger mené l’an dernier auprès de clients internationaux a conclu que l’industrie canadienne des produits forestiers avait la meilleure réputation environnementale dans le monde.
Nous faisons maintenant un autre énorme pas en avant en lançant notre « Défi des changements climatiques ». Notre secteur s’engage à retirer 30 mégatonnes (MT) de CO2 par année d’ici 2030—c’est 13 % de la cible de réduction des émissions du gouvernement du Canada en vertu de l’accord de Paris. C’est un tout nouvel engagement qui se base sur les progrès réalisés dans le passé.
L’industrie des produits forestiers est positionnée de façon unique pour contribuer à la lutte aux changements climatiques en cherchant des façons d’accroître le stockage du carbone dans les forêts, en réduisant les émissions de ses usines et en favorisant l’utilisation de produits forestiers qui ont une longue durée de vie, comme le bois dans des édifices en hauteur, ainsi que de nouveaux bioproduits qui peuvent remplacer des matériaux à base de combustibles fossiles.
Atteindre notre cible 30 en 30 sera un défi et nous devrons travailler avec les gouvernements, les universités, les chercheurs, les groupes environnementaux et d’autres intervenants pour réussir. Mais je suis vraiment convaincu que nous sommes prêts à voir grand.
Les changements climatiques se révèlent l’un des principaux enjeux de notre époque et l’industrie canadienne des produits forestiers est disposée à offrir une contribution importante à cet égard grâce à son Défi des changements climatiques..