L’Association des produits forestiers du Canada (APFC) a réagi aujourd’hui aux récents commentaires du président américain Donald Trump concernant les tarifs douaniers proposés sur les produits du bois canadiens, exprimant sa profonde inquiétude quant à l’incidence économique de ces sur les employés du secteur forestier des deux côtés de la frontière et sur les familles américaines à la recherche d’un logement abordable.
Derek Nighbor, président et chef de la direction de l’APFC, a fait la déclaration suivante :
« Ensemble, les États-Unis et le Canada ont bâti une industrie des produits forestiers de premier plan en tirant parti de nos forces communes en matière d’aménagement forestier durable, de fabrication de pointe, de développement des marchés et grâce à nos systèmes de transport intégrés.
« Plutôt que de perturber cette chaîne d’approvisionnement hautement intégrée et performante, nous devrions nous concentrer sur le renforcement de nos avantages concurrentiels, la construction de logements plus abordables, la collaboration pour faire face à l’aggravation des risques de feux de forêt et la commercialisation d’une plus grande quantité de bois nord-américain dans le monde entier.
« Les mesures tarifaires unilatérales font grimper les coûts, créent de l’incertitude et ralentissent les efforts visant à répondre à la demande urgente de logements des deux côtés de la frontière. Nous exhortons le gouvernement américain à reconsidérer ces mesures qui seront préjudiciables à nos deux pays ».
L’APFC a fait part de ses idées au gouvernement canadien pour améliorer les perspectives des employés du secteur forestier canadien et des collectivités où ils vivent :
- Accroître l’utilisation du bois national - Donner la priorité à l’utilisation du bois canadien dans les projets d’infrastructure et de logement et accélérer la construction d’un plus grand nombre de logements abordables dans tout le pays.
- Développer les possibilités du marché de la biomasse et de la pâte à papier - Réaliser les crédits d’impôt à l’investissement dans les technologies propres promis depuis longtemps pour la conversion de la biomasse afin de stimuler l’innovation, l’investissement et la création d’emplois dans la bioéconomie forestière du Canada.
- Renforcer la résilience commerciale - Rétablir le financement intégral des programmes d’expansion des marchés, tels que Produits de bois canadien, afin d’ouvrir de nouveaux débouchés internationaux pour les produits forestiers canadiens.
- Réduire les formalités administratives et les obstacles réglementaires - Veiller à ce que les politiques environnementales et d’aménagement du territoire soient fondées sur des données scientifiques et n’imposent pas de restrictions inutiles qui nuisent à l’emploi, à l’investissement et à l’exploitation forestière durable.
« Le gouvernement du Canada a une occasion évidente de défendre le secteur forestier canadien en cette période d’incertitude mondiale croissante », a déclaré M. Nighbor. « Nous devons prendre des mesures concrètes pour faire passer les Canadiens en premier — en soutenant les employés et leurs familles, en assurant la stabilité de nos entreprises et en protégeant le potentiel à long terme de notre secteur et de ses employés », a-t-il ajouté.
L’APFC représente les producteurs canadiens de bois, de pâte à papier et de papier à l’échelle nationale et internationale dans les domaines du gouvernement, du commerce et de l’environnement. Avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 87,2 milliards de dollars, le secteur canadien des produits forestiers est l’un des plus gros employeurs du pays, fournissant 200 000 emplois directs et exerçant ses activités dans des centaines de collectivités partout au pays. Nos membres s’engagent à collaborer avec les leaders autochtones, les organismes gouvernementaux et d’autres parties prenantes clés pour élaborer un plan d’action pancanadien visant à faire progresser la santé des forêts, tout en soutenant les travailleurs, les communautés et notre environnement à long terme.
